Le Front des forces socialistes (FFS), s’exprime à nouveau sur la prolongation du mandat du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah. Il estime que cette décision prise par le Conseil constitutionnel est « arbitraire ».
« Le FFS considère que la décision arbitraire de prolonger le mandat du chef de l’Etat par intérim décrié par tout le peuple algérien est illégale et constitue un coup de force contre la volonté populaire. Aucun fondement constitutionnel, ni aucun texte de loi, ne prévoit ce vide juridico-politique », accuse le parti dans un communiqué rendu public mercredi.
Le FFS qui lutte inlassablement pour l’avènement de la deuxième république par un processus constituant souverain, affirme que le peuple algérien doit être au cœur de toutes les légitimités.
Dans le même document, le FFS réitère son attachement à un dialogue inclusif et consensuel afin de construire une base solide pour une véritable transition démocratique.
Toujours sur le dialogue, le Front des forces socialistes critique l’offre faite par le chef de l’Etat. « Cette offre ne fait aucune allusion à des mesures d’apaisement à même de rétablir un minimum de confiance, ni à l’impératif de se débarrasser des symboles du régime et encore moins à la nécessité d’engager le pays sur la voie d’une véritable transition démocratique qui le délivrera enfin de cette impasse politique qui a trop duré », dénonce le parti.
Il ajoute : « Pire encore, le pouvoir en imposant ce simulacre de dialogue ne fait que valider un coup de force électoral en organisant un scrutin présidentiel à brève échéance qui ne fera que pérenniser, renforcer et consolider le système en place ».
« Aucune force, aucune alliance, aucun pouvoir politique ne pourra durer longtemps en ignorant les immenses sacrifices des Algériennes et des Algériens pour une Algérie libre et démocratique », affirme le plus vieux parti de l’opposition.