La vente en ligne et sur les pages des réseaux sociaux de différents produits, a touché également les médicaments. Ceci a fait réagir les professionnels du secteur, en l’occurrence ; le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) et le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO).
En effet, dans un communiqué commun, publié hier vendredi, les deux organisations ont dénoncé « la vente en ligne, sur les pages web et réseaux sociaux, des médicaments, notamment ceux introduits de manière frauduleuse sur le territoire national ». Cela constitue, selon le même communiqué, « un danger réel pour la santé de nos concitoyens par l’introduction de produits prohibés, non autorisés ou contrefaits », précise la même source.
La Commission nationale de coordination CNOP-SNAPO a également dénoncé la vente concomitante par certains distributeurs et la vente en packs imposées aux pharmaciens, notamment lorsqu’il s’agit de médicaments essentiels en rupture ou sous tension. Ils déplorent également, « la perturbation du marché du médicament, causée par certains spéculateurs, notamment par la rétention des produits ».
Par ailleurs la même Commission a dénoncé « les pratiques déloyales, entre autres le compérage, la concurrence anti-déontologique et la recherche de la clientèle par des procédés réprimés par la loi ».
Elle a exigé de fait, le respect des pratiques commerciales et déontologiques par les laboratoires et établissements pharmaceutiques, en rappelant qu’enfreindre les règles de l’exercice pharmaceutique, « expose son auteur à des sanctions disciplinaires, allant de l’avertissement à la fermeture de l’officine ou de l’établissement ».