Le ministre des finances, Aymen Benabderrahmane a déclaré, lors de son intervention jeudi à la radio nationale, Chaîne 1, que « l’Algérie a été épargnée par choc économique dû à la crise sanitaire, contrairement à de ce qui a été observé dans d’autres pays qui dépendent du tourisme et des grands échanges commerciaux et économiques ».
Selon le ministre des finances, depuis le 22 mars 2020, date à laquelle le pays « a décidé de prendre des mesures globales pour protéger les citoyens du Coronavirus, l’économie algérienne a reculé comme les autres économies du monde ». Indiquant également que « l’Algérie ne communique pas avec le mouvement économique global ».
Indice de croissance en chiffre
Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a révélé à la radio nationale que « l’indice de croissance économique, en dehors du secteur des hydrocarbures, a connu une augmentation dans les secteurs des industries alimentaires +2,6%, le secteur des travaux publics +0,8%, et cela seulement au premier trimestre 2020 ». Et d’ajouter que « les secteurs de l’industrie pharmaceutique et de la pêche, ont connu une croissance significative au cours de la même période », sans donner des chiffres.
Pour ce qui est de la balance des payement, l’invité de la radio Chaine 1, a déclaré que les mesures prises par le président de la République pour réduire la facture d’importation, et la diminution de la surfacturation, ont eu un impact positif sur la balance des paiements ». Il a souligné que les chiffres de l’impact de ces décision « seront présentés de manière transparente à la fin du troisième trimestre de l’année en cours ».
Coup de force sur les banques privées
Le ministre des finances, qui a appelé précédemment les banques publiques et privées à renforcer leurs présences dans tout le territoire nationale, a reconnu encore une fois la faiblesse de leurs réseaux d’agences. Pour ce qui est du manque de la liquidité, le ministre a estimé que « le citoyen a le droit de retirer le montant qu’il souhaite à tout moment ».
En fustigeant leur mode de fonctionnement, Aymen Benabderrahamane, a déclaré enfin, que « plusieurs mentalités qui doivent être changées en plus de la bureaucratie qui doit être éliminée ». Il a déclaré également qu’ « une révision du facteur humain et de la gouvernance au niveau des banques est au cœur des réformes que nous allons introduire au système bancaire dans le système bancaire national », soulignant que « l’État ouvrira le capital de ces banques afin de L’obliger à rivaliser et à introduire un nouveau style de management.