Selon les déclarations du ministre de l’Energie, l’Algérie a réalisé une autosuffisance en matière de carburant et ne va plus procéder à son importation.
Dans un entretien accordé à l’agence de presse, APS, Arkab a affirmé que l’Algérie avait désormais une production en carburant (essence et gasoil) suffisante pour la consommation locale.
Selon lui, ceci a été rendu possible grâce à l’augmentation du nombre de raffineries existantes ainsi que l’apport de la raffinerie de Sidi Rzine (Alger), et l’acquisition de la raffinerie d’Augusta en Italie. Ceci « a permis à l’Algérie d’avoir des quantités importantes de produits pétroliers et satisfaire le marché local », a-t-il assuré.
A cela s’ajoute, d’importants volumes de GPLc (gaz de pétrole liquéfié) sont venus remplacer l’essence importée, poursuit le ministre.
A ce propos, Arkab a souligné que le GPLc « a connu une croissance très forte ces dernières années ». Il a rappelé, à ce sujet, que la consommation de GPLc, qui était de 300.000 tonnes jusqu’en 2015, a atteint en 2018 les 650.000 tonnes.