Dans un contexte de progression constante des cours mondiaux, l’Office Algérien Interprofessionnel de céréales (OAIC) aurait acheté un peu plus de 500 000 t de blé dur, a t-on appris de sources avisées.
Selon le cabinet français Agritel, les origines sont optionnelles, mais il est probable que le Mexique ait fait partie des principaux fournisseurs. Une origine pour le moins surprenante, au vue des données actuelles. Selon le site tradingeconomics.com, les exportations de blé dur ont sensiblement baissé durant le dernier trimestre. En effet, si l’Algérie est habituée à importer du maïs et du soja d’Argentine, les approvisionnement en blé se font généralement à partir de Europe et plus récemment de Russie, Lituanie ou encore Ukraine.
Le 6 septembre dernier, 3 bateaux en provenance de San Lorenzo (Argentine) ont acheminé environs 90 000 tonnes de maïs en vrac. 10 jours plus tard, le vraquier Lilly Bolten arrivait de Mukran (Allemagne), avec à son bord près de 30 000 tonnes de blé tendre.
Sur le plan international, Taïwan aurait acheté près de 50 000 t de blé meunier origine USA. L’USDA confirmait également la vente de 138 403 t de maïs américain au Guatemala. L’Australie attend une très bonne récolte de blé à venir et pourrait exporter vers la Chine, ce malgré les tensions géopolitiques entre les deux pays.