L’Algérie ambitionne de lancer un deuxième satellite de télécommunications - Maghreb Emergent

L’Algérie ambitionne de lancer un deuxième satellite de télécommunications

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Une année après le lancement d’Alcomsat1, l’agence spatiale algérienne  est actuellement à la recherche de clients.

Le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), M. Azzedine Oussedik, a indiqué, aujourd’hui à Alger,  que le lancement  d’un deuxième satellite de télécommunications ( Alcomsat 2), après celui mis en orbite le 11 décembre 2017, n’était pas exclu.

Le directeur général qui s’exprimait lors des journées portes ouvertes sur l’activité spatiale nationale a expliqué que pour atteindre cet objectif « il faudra d’abord que les ingénieurs algériens apprennent à maîtriser la réalisation d’un satellite de télécommunications, qui est beaucoup plus complexe qu’un satellite d’observation, et aussi analyser nos besoins nationaux en termes de couverture ». « Mais il y a une très grande ambition pour réaliser un ‘’Alcomsat 2’’ par des jeunes algériens », a-t-il souligné.

Oussedik a signalé que l’Algérie en était encore à ses débuts en matière de technologie spatiale. « Mais avec le lancement d’un programme spatial (2020-2040) par l’ASAL,  il y a eu un début de maîtrise technologique qui ouvre la voie pour de plus grandes ambitions», a-t-il expliqué.

L’ASAL à la recherche de clients

Après une avancée considérable  dans la technologie d’observation de la terre, l’Agence spatial algérienne vise à développer sa technologie de télécommunications avec le satellite Alcomsat1, en optimisant son exploitation.

Ainsi, après une année du lancement d’Alcomsat1, l’agence s’est lancée dans une mission technico-commerciale.

« Avec Télé Diffusion Algérie (TDA), nous avons toutes les chaines de télévision publiques nationales et les 57 chaines de radio en plus du filet APS, qui sont diffusés à travers Alcomsat1 », a indiqué Oussedik, en ajoutant qu’il espérait voir d’autres chaines diffusées à travers le satellite algérien, plus tard.

Il dira aussi que l’expérience a déjà commencé, dans le domaine de la télémédecine à travers le satellite algérien,  avec l’hôpital d’Adrar et celui de Bab El Oued. Une école à Adrar et une autre à Bab El Oued représentent, en outre, un échantillon de l’usage de la télé-éducation. « Cela a marché d’une façon excellente », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le DG a révélé qu’Algérie Télécom Satellite (ATS) était en train d’opérer la migration de tous ce qui est utilisé via des satellites étrangers vers Alsatcom1. Selon lui, il faudra attendre que les contrats avec les opérateurs étrangers prennent fin pour pouvoir achever le transfert total vers notre satellite.

Il dira, à ce propos, que le tiers de la capacité du satellite algérien est déployé par ATS qui en est l’utilisateur principal.

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