Des veaux destinés à abattage, importés de France, seraient atteints de maladies, selon ce qu’a affirmé ce dimanche, le président du Conseil national interprofessionnel des viandes rouges (CNVIR), Miloud Bouadis.
S’exprimant sur la chaîne TV d’Echourouk, Boudis a fait savoir que les veaux ont choppé ces maladies à partir du pays exportateur. « Les veaux ont été examinés par les vétérinaires qui m’ont affirmé que ces maladies prennent plusieurs mois pour qu’elles soient diagnostiquées chez l’animal », a expliqué le président de CNVIR. « Je suis plus que sûr que les maladies viennent d’ailleurs !», a-t-il insisté.
En indiquant que plusieurs éleveurs algériens sont dans la même situation, Boudis a appelé les autorités, notamment les services du ministère de l’Agriculture, à ouvrir une enquête et procéder aux analyses de ces animaux importés. « Je mets les autorités de l’Etat devant leurs responsabilités. S’ils ne bougent pas, je décline toute responsabilité ! », a-t-il déclaré.
En assurant que la viande de ces veaux est saine et propre à la consommation, Boudis a déploré le fait que cette importation d’animaux vivants ne soit pas contrôlée en amont. « C’est de la devise qui sort des caisses de l’Etat. Il n’est pas normal qu’ont importe une marchandise de mauvaise qualité », a—t-il martelé.
Rappelons qu’en septembre dernier, les autorités algériennes ont refoulé une cargaison de plus de 780 bovins importés de France, pour raisons sanitaires. Les taurillons étaient restés bloqués depuis plusieurs jours au large d’Alger, après que les autorités algériennes aient refusé de les faire débarquer.
Cette affaire a été révélée par l’ONG Welfarm, qui a mis en lumière les conditions de transport de ces animaux destinés à l’exportation, régulièrement dénoncées par les associations de la protection animale.