L’Algérie prévoit d’exporter son savoir-faire dans les énergies renouvelables (responsable) - Maghreb Emergent

L’Algérie prévoit d’exporter son savoir-faire dans les énergies renouvelables (responsable)

Photo de panneaux photovoltaïques
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Une enveloppe de 200 millions de dinars pour financer 28 projets relatifs aux énergies renouvelables.

L’Algérie à l’intention d’exporter son savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables vers les pays du Sahel, a indiqué le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Nourredine Yassa.

Intervenant ce matin sur la Radio nationale, le directeur du CDER a déclaré que le centre est en train d’intégrer un réseau international pour accompagner les pays du Sahel, comme le Mali et le Niger dans le développement de leurs projets en énergies renouvelables.

« Il y a des organisations internationales qui font appel à des experts des pays développés. Pourquoi pas les experts des centres de recherches algériens », s’est-il interrogé en rappelant que l’Algérie possède de l’expérience dans la réalisation des projets liés aux énergies renouvelables dans les régions les plus reculées du pays.

M. Yassa a affirmé que le centre a déjà été sollicité par des pays africains pour des formations. Il indique dans ce sens que des cycles de formation sont en cours d’installation pour accompagner des projets en chauffe-eaux solaires.

Au sujet de l’expérience algérienne dans le domaine des énergies renouvelables, le directeur du CDER a rappelé les différents projets réalisés au niveau du sud. Il a évoqué, dans ce sens, le raccordement en électricité d’origine solaire de pas moins de 3000 foyers au sud, ainsi que l’installation de 3300 pompes solaires et la réalisation de l’éclairage public dans plusieurs wilayas. « Nous connaissons la spécificité des régions du sud ainsi que les aléas climatiques et l’impact de la température, ainsi que les problèmes de l’ensablement et de la poussière désertique, et même le comportement des citoyens de ces régions », a-t-il indiqué.

Le responsable du CDER a fait savoir que beaucoup de bureaux d’études algériens peuvent exporter leur savoir-faire. « Avec l’aide du ministère des Affaires étrangères, nous sommes prêts à entrer dans ce processus pour exporter notre savoir-faire et notre expertise », a conclu M. Yassa.

200 millions de dinars pour financer 28 projets

Le directeur du CDER indiqué, par ailleurs, qu’une enveloppe de 200 millions de dinars a été dégagée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour financer 28 projets du centre dans le domaine des énergies renouvelables.

Ces projets de recherches, poursuit le responsable du CDER, accompagneront les différents projets d’énergies renouvelables des nombreux secteurs  afin de répondre aux besoins  des ministères de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Agriculture. « Nous sommes en train d’orienter nos recherches selon les besoins des secteurs d’activités », a-t-il expliqué.  Il fait savoir que le ministère de l’Enseignement supérieur, à travers la direction de la recherche scientifique et du développement technologique, a inscrit les énergies renouvelables en tant qu’axe prioritaire dans le domaine de la recherche.

Par Nabil Mansouri

 

 

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