Alors que la nouvelle campagne débute avec de faibles stocks chez les grands exportateurs de blé, l’Algérie revient sur les marchés internationaux pour réaliser de nouveaux achats, au côté de l’Egypte. La présence des plus grands importateurs internationaux aux achats entretient la fermeté actuelle.
En effet, selon une note d’analyse publiée par le cabinet Agritel, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales l’OAIC serait déjà entré en négociations pour de prochaines opérations d’importation de blé, sachant qu’une petite cargaison inférieure à 50 000 tonnes dont l’origine reste inconnue, a été réceptionnée au port d’Oran, en début de semaine dernière. De son côté, le GASC égyptien a limité ses achats à seulement 60 000 t de blé roumain.
A noter que les potentiels ne cessent de se dégrader aux Etats-Unis et au Canada. La chute de production s’aggrave également en Russie où le potentiel de production se replie largement sous les 80 Mt contre 85 Mt affichées dans le dernier rapport USDA. Idem pour les origines européennes dont les récolte ont été chaotiques du fait des pluies à répétition, indique Agritel.
Le blé tire dans son sillage les autres céréales à la hausse et notamment le maïs européen en dépit de bonnes conditions de culture en Europe. C’est surtout la période de soudure qui pose problème au maïs, ce qui s’illustre par un nouveau plus haut historique hier à 300 €/t en séance sur l’échéance Août 2021 qui arrive à expiration ce jeudi 5 août.
Sur la scène internationale, dans l’attente des estimations de production de maïs des analystes US et des résultats de crop tour sur la Corn Belt, les regards se tournent vers la récolte de maïs qui avance au Brésil. Les observations laissent apparaître des rendements plus bas que prévus dégradant le potentiel de production très largement sous les dernières estimations du Conab ou de l’USDA.