Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hamdani, a donné des instructions strictes pour mettre en œuvre un système cohérent et intégré pour approvisionner le marché national en viande rouge.
Selon le ministre, « pour pouvoir relancer l’activité, ce dispositif s’appuiera sur trois éléments fondamentaux ; les professionnels du secteur, les gestionnaires des abattoirs et enfin, les fournisseurs de fourrage ».
Cette décision a été prise lors d’une réunion de travail présidée par le ministre de l’Agriculture, ce jeudi, au sujet de la filiale de la viande rouge, avec la participation des représentants de la Fédération nationale des éleveurs, du Conseil professionnel national mixte de la filiale des viandes rouges, des responsables du complexe Agro-Logistique et de ses succursales, et des directeurs des instituts techniques concernés.
Selon les déclarations du ministre, plusieurs questions importantes ont été abordées lors de cette réunion, pour le développement et la valorisation de la production nationale de viande. Il était question surtout « d’activer les mécanismes nécessaires pour approvisionner le marché national et de limiter l’importation de viande fraîche et congelée de l’étranger », a précisé le ministre.
Hamdani a ajouté, à ce propos, que cette procédure permettra également « de réduire les dépenses publiques et de limiter l’importation de produits disponibles sur le marché national ».
Aussi, parmi les dossiers les plus importants débattus lors de cette réunion, figure la relance des grands abattoirs se trouvant dans les hauts plateaux, notamment dans les wilayas de Djelfa, Ain Mellila et Al-Bayadh».
Ceci, souligne le ministre, « afin de valoriser le produit local et permettre à ces abattoirs modernes de retrouver leur activité et de créer de la valeur ajoutée pour l’économie nationale ».