L’Algérie veut reprendre le projet ‘’Desertec’’ et signer, dans le court terme, un mémorandum d’entente avec le consortium allemand DII Desert Energy.
Cette décision a été affirmée dans un communiqué du ministère de l’Energie, qui a expliqué la reprise de ce fameux projet par « la volonté de l’Algérie de renforcer les capacités de production d’énergie d’origine renouvelables, (…) et mieux les intégrer dans le système électrique algérien ».
« Le secteur de l’énergie ambitionne de développer des axes de coopération avec DII Desert Energy dans le domaine des énergies renouvelables », a précisé la même source.
Les objectifs principaux de cette coopération, explique le communiqué, « portent sur l’initiation et la réalisation des études techniques et économiques, la promotion des projets communs de développement des EnR au niveau national et international et la promotion en commun de la recherche dans le domaine de la fabrication, de l’installation, de l’exploitation et du stockage des EnR ».
« Il s’agit également de l’examen en commun des voies et moyens pour l’accès aux marchés extérieurs pour l’exportation de l’électricité d’origine renouvelable et le renforcement du partenariat en termes de formation dans les industries des énergies renouvelables et le transfert du savoir-faire et de la technologie », ajoute la même source.
Le ministère souligne que dans le cadre de la politique du gouvernement de développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, un programme « ambitieux » de production de 5600 MW d’ici 2027, a été lancé par le secteur de l’énergie.
Pour rappel, un groupe de grandes entreprises allemandes avait lancé en 2009, les projets solaires et éoliens « Desertec Industry Initiative », dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA). L’Algérie, à travers la Sonelgaz, avait signé un accord de coopération avec DII en 2011, avant que le projet soit abandonné quelques mois plus tard.