Lancement aujourd'hui des travaux d’une usine de lubrifiants de Total Algérie à Bethioua - Maghreb Emergent

Lancement aujourd’hui des travaux d’une usine de lubrifiants de Total Algérie à Bethioua

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Total Lubrifiants va avoir son usine de production de lubrifiants en Algérie avant la fin de l’année prochaine. D’une capacité initiale de 40 000 tonnes par an, l’usine sera implantée dans la zone d’activité de Béthioua dans la wilaya d’Oran.

 Le top départ des travaux de construction de cette unité de production sera donné au cours de la journée d’aujourd’hui, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le directeur général de Total Lubrifiants Algérie Bernard Carbo.

 «Construite sur un terrain de 41 000 m2, cette unité de production aura, dès la première année une capacité de production de 40 000 tonnes par an », a déclaré mardi, le DG de Total Lubrifiants Algérie Bernard Carbo lors d’une conférence de presse animée sur le site.

 «Les produits sui sortiront de notre usine d’Oran seront d’une qualité irréprochable », a-t-il souligné. « Il n’y’aura pas de différence entre nos produits qui sortiront de notre unité d’Oran avec nos produits faits en France et ailleurs ». 

Accroitre les parts de marché

 Total Lubrifiants Algérie vise par son projet satisfaire d’abord les besoins du marché algériens qui ne cessent de grandir. «Le marché algérien est le quatrième le plus important d’Afrique. Nous voulons saisir cette opportunité pour croitre nos parts de marché qui sont actuellement de 14% », a-t-il dit.

 A propos de la gamme qui sera produite sur le site, il dira que dès la première année l’usine produira des lubrifiants moteur « quartz » pour les véhicules légers, huiles moteurs de type « rubia » pour les véhicules lourds, huiles hydrauliques de type « azolla », et « équivis », huiles industrielles de type « seriola » et « carter » ainsi que des huiles de transmission. D’un montant de 4,5 milliards de DA, le projet créera à termes 200 postes d’emplois entre directs et indirects.

 Pour la matière première, Total entend se fournir principalement auprès de Sonatrach. « La Sonatrach va produire des huiles ici à Oran dans sa raffinerie d’Arzew mais, aussi à Tiaret. Nous souhaitons s’approvisionner de ces deux unités », a-t-il dit en relevant qu’il n’est nécessaire d’aller chercher ailleurs une matière première disponible localement.

 

 «Si nous pouvons d’approvisionner localement, nous atteindrons le taux d’intégration de 70% » a-t-il indiqué en relevant que l’exportation d’une partie de la production fait partie des perspectives. « Nous pensons d’abord au marché local, mais avec l’augmentation de la production nous pourrons penser à l’export », a-t-il indiqué en relevant que le transfert de technologie fait partie du programme de son entreprise.

 Sur les retards pris dans le lancement du projet, le responsable de marketing à Total Jérôme Dechamps a refusé de faire le lien entre le différent qui a opposé la Sonatrach à Total. « Nous avons finalisé le projet bien avant la signature de l’accord entre Sonatrach et Total. C’est une preuve que le retard n’est pas lié à ce problème », a-t-il affirmé.  

 Le DG de Total Lubrifiants Algérie admet que la récupération des huiles usagées reste marginale en Algérie. « Effectivement, la récupération des huiles usagées reste faible en Algérie. Nous souhaitons contribuer au règlement de ce problème », a-t-il indiqué avant de recommander la création des entreprises spécialisées dans ce domaine.

 

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