Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a affirmé ce lundi à partir de Chlef, que l’incident relatif au pétrolier algérien qui a été « arraisonné » par les gardes côtes iraniennes alors qu’il traversait le détroit d’Ormuz « n’a eu aucune incidence sur l’activité commerciale de la Sonatrach »
Selon le ministre, « il s’agit pas plus d’une procédure ordinaire des forces des gardes cotes iraniennes pour vérifier le contenu du pétroler ». Arkab a assuré, à ce propos, que les ministères de l’Energie et des Affaires étrangères sont immédiatement intervenus après l’incident, survenu vendredi dernier.
« Suite à quoi le pétrolier a poursuivi son chemin jusqu’en Arabie saoudite à partir de 20h45 », a-t-il précisé.
Le ministre de l’Energie a signalé que la Sonatrach est liée par des contrats internationaux dans le domaine de transport des produits pétroliers, qui est, a-t-il dit « un secteur rentable générateur de devises », parallèlement à la production et raffinage du pétrole et du gaz.
Rappelons que le pétrolier « MESDAR » appartenant à la Sonatrach, a été contraint vendredi de mettre le cap vers les eaux territoriales iraniennes, par les garde-côtes de la marine iranienne, au moment où il traversait le détroit d’Ormuz, selon un communiqué de la compagnie nationale des hydrocarbures.