Le secteur du BTPH algérien vit une vraie tragédie grecque ! La crise engendrée par la pandémie Covid-19 et amplifiée par le mesures de confinement a fortement impacté les entreprises qui ont, dû faire l’impasse sur leurs plans de charges, tandis que d’autres n’ont d’autre choix que celui de mettre la clé sous la paillasson.
En effet, quelque 150 000 emplois et 1200 entreprises aurait tout bonnement disparu de la chaîne de valeurs durant les 6 derniers mois, indique le site DzEntreprise.
Ces chiffres sont confortés par les appels de détresse réitérés de la part de l’AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens) et son président Mouloud Khelloufi, qui n’a eu de cesse de marteler ces derniers mois, que le secteur et ses entreprises vivent un vrai cauchemar. A terme, ce sont près de 500 000 emplois qui sont menacés de disparition en 2020, si cette cette bérézina venait à perdurer, a t-il déclaré récemment sur les ondes de la radio nationale.
Khelloufi, qui dans le même temps, interpelle l’Etat sur la nécessité de « lancer un plan de sauvetage, à défaut, c’est la catastrophe au sein de ce secteur vitale, pourvoyeur d’emplois en Algérie ».
D’autre part, explique DzEntreprise, les institutions de la République sont passé à la vitesse supérieure en mettant en demeure des centaines d’entreprises en charge de réaliser des infrastructures dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
Notamment les entreprises défaillantes, à l’instar des entreprises TCE (tout corps d’état), des entreprises de petites tailles qui suffoquent sous le poids des avenants et des créances non recouvrées, mais aussi les grands groupements d’entreprises nationaux et étrangers, dont les projets accusent des retards au niveau d’importants chantiers.
Reprise de tous les projets de construction de logements pris en charge par l’OPGI : une mesure « cataplasme ».
Dans le sillage des manœuvres de l’Etat en vue de réanimer le secteur du BTP, une instruction a été donné par le ministère de l’Habitat, début novembre, relative à la reprise des tous les chantiers de construction de logements opérés par l’OPGI, qui sont « en suspens » depuis quelque temps, et ce dans toutes les wilayas du pays.
Au-delà de son caractère « symbolique », cette mesure viendra, néanmoins, soulager les entrepreneurs, qui travaillent sur ces projets, afin d’essayer tant bien que mal, de relancer une activité en berne.