Le budget de la wilaya d’Alger au titre de l’exercice 2020 dépassera les 52 milliards de dinars (5 200 milliards de centimes), a révélé mardi le wali d’Alger, Abdelkhalek Sayouda, lors de la signature du rapport annuel sur la conjoncture budgétaire et financière de la wilaya pour l’année 2019.
Le wali a instruit, dans ce contexte, de prolonger les délais du recouvrement fiscal à un mois pour rattraper le retard accusé.
Pour sa part, le trésorier de la wilaya d’Alger, Hammouche Said Amine qui a présenté le rapport annuel devant le wali, le représentant du ministère des Finances, les directeurs exécutifs et les membres d’APW, a fait savoir que les recettes budgétaires recouvrées par la trésorerie de la wilaya d’Alger au titre de l’année 2019 ont dépassé 45 milliards de dinars dans les différentes activités de la wilaya notamment les douanes, les biens et le pétrole, ajoutant que ce chiffre représentait 69.23% des recettes prévues au budget général de l’Etat pour l’année 2019.
Il a indiqué que le montant global du budget de la wilaya d’Alger de l’année 2019 s’élevait à près de 192 mds de centimes, d’autant plus que les dotations affectées aux dépenses de fonctionnement sont estimées à plus de 56 mds de centimes, contre un budget d’équipement de près de 122 mds de Da, outre un budget estimé à près de 13 mds de centimes affecté au Fonds de la jeunesse.
L’hégémonie des Plans sectoriels centralisés (PSC) et des Plans sectoriels décentralisés (PSD) est due aux projets denses enregistrés à travers les secteurs dans la wilaya, a-t-il fait observer.
Selon le rapport, les dépenses dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), au titre de l’exercice 2019 ont atteint plus de 795 millions de centimes, soit un taux de consommation de 32%, soulignant que la valeur des dépenses des programmes sectoriels centralisés s’élèvent à plus de 32 milliards de centimes, soit un taux de consommation de moins de 48%, alors que plus de 26 milliards de centimes de dépenses ont été enregistrés dans le cadre des programmes sectoriels centralisés, soit un taux de consommation de 48,23%.
Face à cet écart dans la consommation des budgets alloués aux différents plans et programmes enregistrés, l’intervenant a insisté sur l’impératif de remédier à cette situation durant la période supplémentaire.De son côté, le Directeur général de la Comptabilité au ministère des Finances, Mohamed Larbi Ghanem, a appelé les services de wilaya à « contribuer à la démarche de la modernisation des trésoreries » et à « accélérer » la numérisation des services techniques afin d’améliorer leur rendement quotidien, faisant état de partenariat avec la partie espagnole pour mettre sur pied un nouveau système de gestion fiscale et ouvrir prochainement une Ecole nationale du Trésor.