Selon les données du HCP publiées au cours de la semaine écoulée, le Maroc a enregistré à fin 2017 un taux de chômage de 10,2% contre 9,9% une année auparavant.
Le chômage des jeunes “n’est pas un phénomène récent, mais il a tendance à devenir structurel avec la déperdition scolaire et la faible diversification du tissu productif national”, explique à l’AFP Ahmed Lahlimi, le Haut-commissaire au plan.
“La précarité de l’offre d’emploi n’encourage pas l’investissement des ménages dans l’enseignement de leurs enfants. Cela participe à la déperdition scolaire”, ajoute-t-il.
Selon les données du HCP publiées au cours de la semaine écoulée, le Maroc a enregistré à fin 2017 un taux de chômage de 10,2% contre 9,9% une année auparavant. Il a connu une hausse de 14,2% à 14,7% en milieu urbain et une stagnation à 4% en milieu rural, selon les chiffres du HCP.
Les taux de chômage les plus élevés sont relevés parmi les femmes avec 14,7%, les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,5% et les diplômés avec 17,9%. La population sous-employée s’est établie à 1.044.000 personnes. Le taux de sous-emploi s’est accru de 0,2 point par rapport à l’année 2016, passant de 9,6% à 9,8% au niveau national, de 8,7% à 8,9% en milieu urbain et de 10,7% à 10,8% en milieu rural.
La population en âge d’activité (15 ans et plus) s’est accrue, par rapport à 2016, à un rythme plus important (+1,7%) que celui de la population active (+1,1%). Le taux d’activité a, ainsi, reculé de 47% à 46,7% (-0,3 point) entre 2016 et 2017. Il a baissé de 43% à 42,4% en milieu urbain (-0,6 point) alors qu’il a augmenté de 53,8% à 54,1% en milieu rural (+0,3 point).Entre hommes et femmes, l’écart des taux d’activité est de 49 points (respectivement 71,6% et 22,4%).