Le membres du Club des magistrats d’Alger ont dénoncé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la convocation, ce 10 février, du procureur adjoint du tribunal de Sidi M’hamed, Sid Ahmed Belhadi, qui « a brillé par son réquisitoire inédit, en faveur des détenus du Hirak », notamment ceux du 48e vendredi du mouvement populaires.
« Le Club des magistrats d’Alger s’élève contre la convocation puis l’audition du jeune procureur adjoint du tribunal de Sidi M’hamed. Les magistrats d’Alger considèrent que cette action entrave les efforts devant mener à l’indépendance de la justice», s’insurgent-ils.
Selon ces mêmes magistrats la convocation du procureur de Sidi M’hamed est un précédent qui menace les magistrats intègres dans leur sécurité constitutionnelle et professionnelle. Selon les magistrats d’Alger, cette intimidation qui foule au pied les principes constitutionnels, prouve encore une fois l’assujettissement du pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif. Un assujettissement dont l’unique objectif est de terroriser les magistrats et de museler leur droit à l’expression.
Les membres du Club des magistrats d’Alger rappellent dans leur communiqué que la véritable bataille de la nouvelle génération de magistrats, laquelle « est inspirée du Hirak et de la révolution populaire pacifique est une bataille qui consacrera l’indépendance de la justice et de son affranchissement d’un ministre et de services ministériels despotes et frileux vis-à-vis des positions des jeunes magistrats qui militent pour l’instauration d’une justice indépendante.