Suite à l’annonce, en semaine dernière, d’une reprise imminente de l’activité du complexe sidérurgique Sider El hadjar (Annaba), au niveau du fourneau N°2, le ministre le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, s’est rendu sur place pour une visite de travail, en marge de laquelle il a fait plusieurs déclarations.
Le ministre a affirmé que le complexe sidérurgique d’El Hadjar , avec ses ressources et ses équipements actuels et à venir, « aura un rôle primordial dans le lancement du nouveau plan industriel centré sur une large intégration des ressources nationales et des compétences humaines ».
« Le complexe d’El Hadjar qui a traversé de nombreuses difficultés l’ayant transformé, à l’instar d’autres groupes publics, en un fardeau pour le trésor public, ne peut être considéré, du fait de ses potentialités, comme un problème pour l’économie nationale, mais plutôt comme la rampe de lancement d’un changement qualitatif vers une véritable industrie sidérurgique permettant de créer de la richesse et de bâtir l’indépendance économique dans les industries de transformation », a indiqué le ministre au cours d’une conférence de presse tenue au siège du complexe.
Il a ajouté que le complexe Sider El Hadjar demeure par la symbolique qu’il représente et les objectifs fixés par l’Etat, depuis sa mise en service, « une base pour créer une indépendance économique et relancer une véritable industrie sidérurgique qui répond aux besoins de l’économie nationale et donner la nouvelle impulsion d’une véritable industrie algérienne ».
En réponse aux questions des représentants des médias sur la concrétisation du plan de relance du complexe El Hadjar, le ministre a relevé que « l’allègement des fardeaux financiers accumulés par le complexe constitue une nécessité », soulignant que « les pouvoirs publics accompagneront ce complexe dans les négociations avec les banques et l’acquisition des équipements nécessaires pour lui permettre de sortir de la situation difficile à laquelle il fait face et de se concentrer sur la réalisation des objectifs économiques fixés ».
A une question relative aux conflits qui font irruption dans le domaine économique et ont entravé, par le passé, l’activité du complexe, le ministre a indiqué que « la logique économique ne laisse pas de place aux conflits politiques au sein de la sphère économique », ajoutant que « la volonté de positionner l’Algérie sur la voie de l’industrie réelle ne tolère pas les manipulations politiques au sein des espaces industriels et les acquis économiques ».
Au premier jour de sa visite de travail à Annaba, le ministre de l’Industrie a inspecté les unités du complexe Sider El Hadjar et s’est entretenu avec les cadres du complexe sur la situation économique actuelle et les perspectives de la relance de la sidérurgie à Sider El-Hadjar.
Avec APS