Le café presse politique est revenu dans ce numéro sur les conséquences de la tension sociales à tous les étages de la vie politique nationale.
L’Algérie du président Bouteflika peut elle connaître un scénario comparable à ce qui vient d’arriver en Afrique du sud ou le président Zuma a été débarqué par son parti l’ANC à cause de l’accumulation d’affaires de corruption conduisant à lui ? Sujet passionnant qui a provoqué un débat houleux entre les invités du CPP dans sa deuxième partie. Pourquoi ? Comment ? Les situations sont elles si incomparables que cela ? il faudra d’abord suivre la 1Ere partie du CPP pour le savoir.
Le premier ministre Ahmed Ouyahia a été conspué dans une réunion de son propre parti, le RND. Il a sans doute sous-estimé les ramifications nationales des médecins résidents lorsqu’il a prononcé une sentence hostile à leur mouvement. Scène symbolique de ce que sera 2018 ? La contestation sociale va de plus en plus pénétrer dans le champ du politique en Algérie dans les prochains mois. Ahmed Ouyahia servira alors de coupe feu. ‘Mais quand ? ‘ demande Khaled Drareni l’animateur du café presse de retour cette semaine. Probablement pas dans les prochaines semaines car le potentiel de montée des contestations est encore important.
« Bouteflika va sans doute attendre encore » avant de donner en pâture la tète de son premier ministre aux mouvements de contestation estiment à la fois Said Djaafer et El Kadi Ihsane. Pendant ce temps, il faudra mater l’activisme syndical. Des nuages préoccupants s’amoncellent au dessus de la tête du CNAPESTE qui résiste à la fermeté de la ministre de l’éducation. La répression se précise comme forme de réponse dominante face au front social, une tendance pointée par le rapport d’Amnesty International sur l’état des droits humains dans le monde en 2017-2018. Chaud. A écouter (soundcloud) et à voir (Youtube) sans délai.