Le Front des Forces Socialistes (FFS) a décliné une offre d’entrer dans le gouvernement d’Abdelmalek Sellal, rapporte le journal en ligne, proche du parti, Libre Algérie.
Le site Libre Algérie rapporte, aujourd’hui, que le parti FFS a décliné une offre faite par Abdelmalek Sellal d’intégrer le gouvernent. « L’instance présidentielle du FFS a été, apprend-on de sources sures, contacté par le premier ministre pour faire partie de son équipe ». Sellal a proposé deux postes ministériels pour « pour appliquer le programme du président ».La Direction nationale du FFS « a décliné cette proposition au motif que la priorité du FFS c’est la reconstruction d’un Consensus national et l’organisation d’une Conférence nationale de consensus ». Le FFS n’entend pas intégrer un gouvernement « avant l’aboutissement de ce projet, qui vise à élaborer avec l’opposition politique, la société et le pouvoir un programme consensuel de sortie de crise ». Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du Front, assuré que l’organisation d’une conférence nationale de consensus était la « priorité » du parti. Le rejet de la proposition d’entrée au gouvernement ne constitue pas une surprise, le FFS considérant que la présidentielle du 17 avril ne résoudrait en rien la crise du pays et qu’il fallait aller vers un « consensus national » pour organiser le changement. Le FFS a d’ailleurs annoncé avoir engagé des contacts avec des forces politiques et des personnalités pour aller vers cet objectif. Ali Laskri s’est abstenu de donner des détails sur les démarches menées et les contacts entreprises par le parti. Le FFS, a-t-il indiqué » rendra « public au moment opportun » les « contacts » avec des formations politiques, des candidats à l’élection présidentielle, des personnalités indépendantes et universitaires et des animateurs des organisations sociales qui ont,, manifesté un « intérêt pour une issue démocratique et pacifique à la crise nationale ». Ahmed Betatache, premier secrétaire du parti, a exprimé ses réserves à l’égard de de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique en relevant que celle-ci a déjà fixé, sans consulter les autres, le lieu et la date de la conférence nationale pour la transition démocratique, les 17 et 18 mai 2014. Pour lui, il faut établir au préalable une « entente et un consensus entre les différentes parties, y compris le pouvoir, pour que cette initiative réussisse ».