Le Forum des chefs d’entreprise FCE, l’emprunt obligataire et l’avenir du secteur privé algérien - Maghreb Emergent

Le Forum des chefs d’entreprise FCE, l’emprunt obligataire et l’avenir du secteur privé algérien

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Après les rapports du FMI et de la Banque mondiale sur la détérioration du climat des affaires, contrairement aux discours déconnectés des réalités de certains responsables, s’expliquant par la chute des cours du pétrole et les perspectives d’un important déficit budgétaire,  l’Algérie  le 28 juin 2016 vient d’obtenir par la Coface, agence française spécialisée dans l’assurance-crédit, la note correspondant à « risque élevé », étant entendu que ce surcout d’assurance sera supporté par l’Algérie.

 

L’Algérie a toutes les  ressources pour surmonter cette étape. Pour cela,  un sursaut national s’impose, mobilisant toutes les Algériennes s et les Algériens. C’est dans ce contexte difficile sur le plan financier que le Forum des chefs d’entreprise FCE se lance dans une campagne de mobilisation pour l’emprunt obligataire, action qu’il s’agit d’analyser avec objectivité, loin de toute démagogie.

1.- Le bilan à juin 2016 donne  un montant de près de 251 milliards de dinars, au cours actuel 2,10 milliards de dollars son lancement selon  l’APS ,  la quasi-majorité de ces souscriptions ayant  été enregistrée au niveau des agences bancaires et des compagnies d’assurances, alors que les trésoreries des wilayas ont collecté une part infime  de 1%,  alors que le déficit de la balance de paiement y compris les  services,  sera supérieur à 30 milliards de dollars fin 2016 au cours du pétrole actuel , cours le 28/06/2016 étant à  49,04 dollars le Brent (1). Cet emprunt a été en grande partie   alimenté  par les  institutions de l’Etat dont le capital argent était déjà dans la sphère réelle. Après avoir été marginalisé   pour des raisons idéologiques, l’auteur ayant été associé à certaines prises de décision pour sa dynamisation mais il faut le  reconnaître avec des résultats mitigés du fait de rapports de forces politiques défavorables aux réformes, (le Pr Abderrahmane Mebtoul a dirigé le premier audit pour le comité central du parti du FLN en 1980, a été président du conseil national des privatisations de 1996/1999),  le secteur privé est actuellement courtisé par tous les partis politiques, pouvoir et opposition. En se lançant dans cette campagne, action louable, en cas d’un résultat négatif, il ya risque de discrédit  de l’ensemble dus secteur privé où les partisans de la rente et du Tout Etat se frotterait les mains. L’objet de cette contribution est  de poser objectivement  les questions suivantes.  Y a-t-il de véritables entrepreneurs en Algérie producteurs de richesses? Les plus grosses fortunes ne sont-elles pas au niveau de la sphère informelle en n’oubliant pas les importantes fortunes à l’étranger (achat de biens ou dépôts dans des paradis fiscaux). Cette  contribution est une extension d’une interview que j’ai donnée en novembre 2012 à l’hebdomadaire international français « le Point » (Paris France), où je dressais une typologie du secteur privé algérien.

 

 2..-L’emprunt obligataire lancé par  l’Etat algérien en avril 2016, a fixé  un taux d’intérêt variable de 5 à 5,75%%. Aucune  somme limite n’est  fixée pour cet emprunt obligataire étatique, le gouvernement espérant drainer une fraction du capital argent de la sphère informelle. J’avais rappelé dans maintes contributions récentes, (voir www.maghrebemergent.com mai/juin 2016) afin que l’emprunt obligataire puisse avoir un succès, qu’il ya lieu d’avoir  un changement culturel de certains responsables : l’illusion monétaire et l’illusion de l’ère mécanique des années 1970, devant prendre en compte les nouvelles mutations mondiales à l’approche de la quatrième révolution industrielle.  Premièrement, le taux d’intérêt doit être supérieur au taux d’inflation. Sinon, les ménages se réfugieront dans l’achat de devises fortes, de l’or ou de l’immobilier afin de préserver le pouvoir d’achat de leur épargne.  Deuxièmement, il y a lieu d’éviter le dérapage accéléré du dinar qui a indirectement un impact à la fois sur les coûts de production des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15% et sur le pouvoir d’achat des ménages dont les besoins dépendent à 70% de l’extérieur, un dinar dévalué de 30% du fait des taxes fiscales arrivant aux consommateurs avec une augmentation de plus de 50%.  Troisièmement, de véritables réformes micro-économiques et institutionnelles où l’on doit éviter toute illusion monétaire. Dans une économie productive, toute dévaluation du dinar aurait dû entraîner une dynamisation des exportations hors hydrocarbures et l’Algérie est toujours mono-exportatrice à 97% d’hydrocarbures avec les dérivés montrant que le blocage est d’ordre systémique. Or, jamais,  le dinar algérien officiel n’a connu un tel dérapage étant coté 5 dinars un dollar en 1970, 45 dinars un dollar selon les accords avec le FMI en 1974 et le 28 juin 2016 à 122,59 dinars un euro et à  110,75 dinars un dollar,  expliquant également le cours croissant au niveau du marché parallèle et comblant artificiellement le déficit budgétaire par l’accroissement de la fiscalité hydrocarbures (en dollars) et la fiscalité  ordinaire (importations de biens) en majorité en euros. J’avais mis en relief dans ces contributions (www.google.com)  que la mobilisation des sociétés d’assurances, paradoxe recyclant et déplaçant le même montant du capital argent au niveau de la sphère réelle car,  la majorité  du capital argent des assurances résulte de la collecte  de l’épargne réelle des entreprises et des ménages certaines d’entre elles  contractant  avec des sociétés prospères comme Sonatrach, Sonelgaz. Pour d’autres plus fragiles  iront également vers les emprunts obligataires afin de soutenir leur trésorerie surtout avec la crise des assurances  automobile.  Par ailleurs bon nombre d’entreprises et ménages à excédents financiers au sein de la sphère réelle, qui déposaient leur argent dans les banques  pour un intérêt de 2/3% vont  retirer cette épargne pour les placer  à un intérêt variant entre 5 et 5,75%. Le risque est l’assèchement des liquidités et le recours à la banque d’Algérie pour avoir des liquidités accroissant la masse monétaire en circulation, pouvant avoir à terme, en cas de non  accroissement de la production et de la productivité proportionnelle  à un processus inflationniste. Devant   distinguer la personne de la société, à des fins de spéculations, certains  d’entrepreneurs privés, nous ne parlons pas des entreprises publiques dont l’assainissement a coûté au trésor public plus de 60 milliards de dollars entre 1971/2015,  peuvent utiliser,  malgré leurs découverts bancaires vis-à-vis des banques notamment publiques , à titre personnel, une fraction du capital argent emprunté   pour avoir la rémunération  de  5 à 5,75% et ce au détriment du trésor public. Enfin, cet  emprunt étant canalisé  par le trésor public, bon nombre d’observateurs impartiaux   jugent que cet emprunt  a pour but essentiel de combler  le déficit budgétaire afin d ‘éviter que le fonds de régulation des recettes   soit de zéro courant 2017. Pour plus de transparence, j’avais préconisé au gouvernement  la création d’un fonds d‘investissement où serait canalisé cet emprunt pour plus  de  transparence  et éviter  des  polémiques avec certains experts  qui prohibent ce genre de pratiques financières, la finance islamique étant fondée  sur le partage des risques. Qu’en est-il du poids du secteur privé algérien pour contribuer à l’emprunt  obligataire ?

3.-Le secteur privé algérien s’est développé largement à l’ombre du secteur d’Etat entre 1965/2015 ayant été marginalisé pour des raisons idéologiques  selon le fameux slogan  secteur privé facteur complémentaire du secteur d’Etat. Ce qui le freine,  c’est l’environnement et la sphère informelle dominante en Algérie. Le milieu des affaires  est peu propice   aux initiatives créatrices  de valeur ajouté à l’instar  de la politique salariale qui favorise des  emplois rentes au lieu du savoir et du travail. Cela explique selon plusieurs de nos enquêtes,  face à une concurrence étrangère (nombreux  privés dans l’import)  à laquelle ils n’étaient pas préparée,  ont des filières d’importation afin d’équilibrer  leur comptes globaux. Que l’on visite bon nombre d’anciennes zones industrielles (Est- Centre – Ouest ou la zone de Ghardaïa)   et l’on constatera  que bon nombre d’anciennes usines  se sont transformées en aire de stockage. La raison essentielle sont les contraintes d’environnement : bureaucratie pour  plus  de 50%, un système financier administré,( plus de  85% des crédits octroyés sont le fait de banques publiques), un système socio-éducatif  inadapté  et enfin l’épineux problème du foncier. A cela s’ajoute du fait  de l’ancienne  culturelle,  une méfiance  vis-à-vis du privé tant local qu’international  du fait que les  tenants de la rente ont peu de perdre des parcelles de pouvoir. Cela explique d’ailleurs  ces alliances entre la sphère bureaucratique  et certaines sphères rentières. Or le véritable dynamisme  de l’entreprise, qu’elle  soit publique ou privée  suppose une autonomie de décisions face aux contraintes tant internes qu’internationales évoluant au sein de la mondialisation caractérisée l’incertitude,  la turbulence  et l’urgence de prendre des décisions au temps réel. Par ailleurs, selon  l’Office national des statistiques montre clairement que 83% de la superficie économique est constituée de petits commerce/services (ONS)   que le tissu économique national est fortement dominé par les personnes physiques à 95% alors que les personnes morales (entreprises) représentent moins de  5%, soit 45.456 ce résultat étant  révélateur d’une économie basée essentiellement sur des micro- entités peu initiées au management stratégique.  La majorité des   PMI/PME privées   sont d’ailleurs confrontés  à de nombreuses contraintes, ne peuvent  permettre à eux seuls  une dynamisation globale de la production hors hydrocarbures, nécessitant  des milliers d’entrepreneurs dynamiques.  Car si  le secteur privé réalise 75/80% de la valeur ajoutée hors hydrocarbures du pays, les exportations  sont 97/98% pour Sonatrach avec les dérivées,  sa part dans l’investissement global est négligeable, certaines sources donnant 1,9/2% du total de  l’investissement global entre 2010/2015, la majorité vivant  de la dépense publique via la rente des hydrocarbures comme le BTPH et sa participation aux exportations par  des gains en devises au pays  est de moins de 1,5%. D’une manière générale que représente le secteur privé algérien  face au chiffre d’affaires de Sonatrach qui contribue directement et indirectement via la dépense publique/via les hydrocarbures à plus de 80% du produit intérieur brut? A cela s’ajoute le manque d’unification des organisations patronales  privées , minés  par des querelles internes , pour des raisons de leadership alors qu’une unification s’impose, les pouvoirs publics ayant trop  d‘interlocuteurs avec des propositions  éparses, chaque organisation défendant  les intérêts de ses adhérents. Sans être exhaustif nous  avons la  Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA)  la Confédération générale du patronat (CGP-BTPH), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA, la Confédération algérienne du patronat (CAP) , le Conseil supérieur du patronat algérien (CSPA),  l’Association des femmes chefs d’entreprises (SEVE), le Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (CEIMI) et bon nombre d’organisations notamment du BTPH. Quant au Forum des chefs d’entreprises (FCE), il  regroupe les plus grosses entreprises privées, pas toutes,  couvrant plusieurs  secteurs économiques,  étant  considéré comme un Think tank (laboratoire d’idées) et non comme une organisation syndicale. Le bilan est là: plus de 90% des opérateurs du  secteur privé opérant dans la sphère réelle contracte des prêts bancaires et  a besoin de liquidités. Certains opérateurs iront -ils à vendre leurs  biens immobiliers personnels pour contracter l’emprunt obligataire ? 

4.– Les plus grosses fortunes en Algérie ne sont pas forcément dans la  sphère réelle mais  au niveau de la sphère informelle, produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des appareils de l’Etat, notamment marchande avec une intermédiation financière informelle à des taux d’usure. Comme on ne doit pas occulter, par le canal de la corruption, les achats de biens à l’étranger, les surfacturations et les  dépôts dans des paradis fiscaux à l’étranger  d’où la moralité sans faille si l’on veut mobiliser la société?  Les transferts illicites de fonds vers l’étranger, représenteraient selon un rapport de l’Institut Global Finance Integrity (GFI-2010) un organisme américain qui compte parmi les membres de son conseil de célèbres juges et avocats, comme la Française Eva Joly, environ 18 milliards de dollars de transferts non enregistrés par la balance des paiements entre 2000 et 2009 (voir le rapporthttp://iffdec2011.gfintegrity.org/).Outre que ce montant ne s’intéresse qu’au prix omettant la qualité qui constitue une surfacturation indirecte, vendant ainsi au même prix sur le marché intérieur une marchandise avec des normes de qualités différentes exemple le café auquel on additionne du mais), il semble bien que ce montant, fonction de la distorsion du taux de change entre le cours officiel et le cours sur le marché parallèle est sous estimé. Qu’est –il de la  période 2011/2015 après plusieurs circulaires du premier Ministre pour combattre ce fléau? Ces sommes sont issues de diverses opérations liées à la corruption, évasion fiscale et aux opérations délictuelles réalisées en Algérie. Mais ces transferts illicites ne tiennent pas compte des différentes commissions versées à l’étranger par des groupes internationaux en échange de contrats publics ou de surfacturation de produits et services , ni des sommes transférées légalement par les multinationales implantées en Algérie pour contourner les nouvelles lois économiques mises en place par le gouvernement depuis 2009 et souvent placées dans des paradis fiscaux ou par l’achat ‘immobiliers à travers le monde sous des prêtes noms ( voir également le rapport alarmant  de la Banque africaine du développement (voir site Web -BAD-2013 ), traitant de la problématique de la migration illicite de capitaux, rendu public le 29 mai 2013, faisant ressortir  le montant des capitaux transférés en dehors de l’Algérie de manière illicite, dominés par les surfacturations mais qui concerne bon nombre d’autres pays d’Afrique du Nord et d’Afrique noire . Pour la sphère  informelle,  selon la Banque d’Algérie  et Deborah Harold, enseignante américaine de sciences politiques à l’université de Philadelphie et spécialiste de l’Algérie se basant sur des données  de la banque d’Algérie,  l’économie informelle brasserait  50 % de la masse monétaire en circulation, le premier ministre algérien ayant donnée un montant supérieur à 37 milliards de dollars.  En  date du 18 février 2013  selon  un document du Ministère du commerce algérien  existeraient 12.000 sociétés écrans avec une transaction qui avoisinerait 51 milliards d’euros soit 66 milliards de dollars,  deux à trois fois   le chiffre d’affaires de  toutes les entreprises du FCE  réunies, ce dernier avançant 30 milliards de dollars  en 2015. Ces différences s’expliquent  par plusieurs méthodes de  calcul( voir étude détaillée sur la sphère informelle du professeur Abderrahmane Mebtoul : enjeux géostratégiques de la sphère informelle au Maghreb- Institut Français des Relations Internationales IFRI Paris décembre 2013)  Cette sphère contrôle au niveau de la sphère réelle 65% des segments des produits de première nécessité : fruit/légumes, marché du poisson, marché de la viande blanche/rouge et à travers des importations informels le textile/cuir,  avec une concentration du capital  au profit de quelques monopoleurs informels. Cette sphère liée à la logique rentière tisse des liens dialectiques avec des segments décisionnels  expliquant  qu’il est plus facile d’importer que de produire localement.

5.-Mais il ne faut pas se tromper de stratégie. Nous avons de nombreux entrepreneurs dynamiques découragés par ce que je qualifie  de « terrorisme bureaucratique central et local », renvoyant au mode de gouvernance, tant dans la sphère réelle qu’informelle  acquis à la logique de l’économie de marché qu’il s‘agit d’introduire dans la sphère réelle non par mesures administratives autoritaires mais par de nouveaux mécanismes économiques de régulation. D’ailleurs on peut se poser cette question pourquoi la généralisation de cette  règle des 49/51%  qui a montré ses limites sous un  faux slogan « nationaliste » alors qu’elle a favorisé le doublement  des improbations  depuis 2009, avec un impact négligeable de  transfert technologique alors que pour les secteurs non stratégiques une minorité de blocage aurait suffi? Le   pourquoi de cet assainissement des entreprises publiques  de plus de 60 milliards de dollars  entre 1971/2015 du secteur public alors que 70% sont revenues à la  case de départ au lieu  d’une nouvelle affectation plus rationnelle au profit de nouvelles filières?  L’Etat régulateur a  un rôle stratégique en économie de marché afin de concilier les  coûts sociaux et les coûts privés. Le secteur privé algérien  a une attitude contradictoire tant vis-à-vis de la politique du gouvernement que de grands dossiers (OMC- Accord d’Association avec l’Europe, dossier de la privatisation)  comme en témoignent les divergences au sein  de la société sur ces dossiers.

6.-En résumé, Il ne faut pas être utopique SONATRACH restera encore pour longtemps la principale pourvoyeuse de devises, en espérant la règle horizon 2020 par des entreprises dynamiques sous réserves de profondes réformes structurelles entre temps, en enlevant touts les verrous bureaucratiques,  qu’il s ‘agit impérativement d’entamer en 2016 si on veut un tissu économique performant entre 2019/ 2020  et éviter le  retour au FMI 2018/2019. Dans cette perspective dynamique,  je suis convaincu du rôle important que doit jouer le secteur privé national productif pour une économie diversifiée  supposant de profondes réformes structurelles  à tous les  niveaux, qui déplaceront des segments de pouvoir assis sur la rente d’où d’importantes résistances politiques et sociales et économiques des tenants de la rente. Et ce dans le cadre des valeurs internationales (coût/qualité), où l’on doit libérer toutes les  énergies créatrices entrepreneuriales et intellectuelles, le fondement du XXIème siècle étant l’économie de la connaissance. Pour cela  le secteur privé  a besoin de plus  d’autonomie  et d’espaces de liberté, ne signifiant pas  capitalisme sauvage.  Car  le véritable nationalisme à l’avenir se mesurera  par la contribution des Algériens à la valeur ajoutée locale  et internationale. Vouloir des parts de rente en contrepartie d’une fraction de la rente, ne rend service ni au secteur privé dans son  ensemble, ni à l’Algérie qui a besoin d’entrepreneurs dynamiques investissant dans les segments productifs. Aussi, en se lançant dans cette campagne, action louable, en cas d’un résultat négatif, ce que je souhaite pas, mais devant être réaliste,  il y a risque de discrédit  dus secteur privé où les partisans de la rente et du Tout Etat se frotteraient les mains. Espérons que cette décision a été réfléchie et non imposée par la conjoncture.  ademmebtoul@gmail.com

* Abderrahmane MEBTOUL Professeur des Universités, Expert International

 (1) Interview du professeur Abderrahmane Mebtoul radio chaine III, TV Echourouk sur ce sujet le 27/06/2016 -pourquoi la léthargie de la bourse d’Alger télévision Ennahar 28/06/2016 et au quotidien gouvernemental arabophone Echaab- le bilan financier 2015  de Sonatrach 28/06/2016-Quotidien du FLN South Al Ahrar et Al Mihwar en arabe 25/06/2016 impact du Brixit sur l’Algérie.

 

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