Annoncée jeudi dernier, la reprise de l’importation de véhicules d’occasion a pour but de réduire la facture d’importation de kits de montage de véhicules neufs et de transférer la charge d’exportation de devises aux citoyens.
Dans ce cadre Saïd Djellab, ministre du Commerce, a expliqué ce samedi la vision du gouvernement quant au déroulement du processus pour le citoyen.
« Je suis chargé avec mon collègue des Finances d’examiner la question des véhicules d’occasion. Nous avons commencé avec la question de moins de trois ans et nous sommes en train de voir tous les aspects techniques, économiques et financiers de ce dossier qui vient d’être ouvert », a-t-il affirmé à la chaîne de télévision El Bilad.
Le citoyen devra, selon le ministre, acheter par lui-même son véhicule en devises mais en déposant la somme en monnaie étrangère dans son compte en banque. « La chose qui est importante, c’est que l’argent entrera dans la banque. Il y a donc une traçabilité de l’argent qui sort du marché parallèle pour entrer dans la banque, nous aurons au moins une idée de la masse d’argent qu’on peut retirer du marché informel pour le faire entrer dans le marché formel », a affirmé Saïd Djellab.
Le ministre du Commerce a par ailleurs indiqué que le gouvernement aspire avec cette décision de voir les prix des véhicules assemblés localement baisser. « Un des objectifs de l’importation des véhicules d’occasion, bien sûr avec le respect des conditions techniques, environnementales et sécuritaires, ça va apaiser et faire pression sur les prix des véhicules locaux », a indiqué Djellab.
Selon lui enfin, cette nouvelle donne introduite dans le marché automobile allait influer sur les prix et pousser les concessionnaires à revoir leurs tarifs à la baisse.