Une large banderole affiche sur l’avenue, Didouche Mourad, à Alger,un texte rejetant catégoriquement le projet de loi visant à réintroduire le véhicule de moins de trois ans, tel qu’annoncé récemment par le ministre du Commerce, Said Djellab.
« L’Algérie n’est pas une poubelle de l’Europe », lit-on sur la bannière aux généreuses dimensions et flanquée à un mur sur l’artère principale donnant sur la Place Audin. La même banderole poursuit « l’Algérie mérite une vraie industrie automobile ».
C’est là une réponse cinglante à Said Djellab dont le projet annoncé laisse dubitatifs nombre d’observateurs. Selon Djellab «l’un des objectifs de l’importation des véhicules d’occasion est de faire pression sur les prix des véhicules fabriqués localement». Et d’ajouter : « Cela devrait être un facteur externe favorisant la baisse des prix, pour permettre de donner une chance au citoyen d’acquérir un véhicule selon ses moyens». La décision du gouvernement autant que l’argumentaire du ministre sont rejetés en bloc.