Le Maroc figure toujours au premier rang des clients de la BAD en termes d'engagements - Maghreb Emergent

Le Maroc figure toujours au premier rang des clients de la BAD en termes d’engagements

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Le Maroc figure toujours au premier rang des clients de la Banque africaine de développement (BAD) en termes d’engagements. Le portefeuille de la Banque dans le pays, qui compte aujourd’hui 29 opérations en cours, représente quelque 1,53 milliard d’euros d’engagements cumulés.

Au moins 5 autres prêts sont programmés pour 2016 dont un crédit d’environ 110 millions d’euros destiné à financer quatre programmes d’appui au développement du secteur financier du pays. Ce portefeuille est dominé par le secteur des infrastructures, notamment le transport, l’énergie, l’eau et l’assainissement et celui de la gouvernance.
Vendredi dernier, des accords de prêt et de garantie, d’un montant de 112,30 millions de dollars, afférents au projet de renforcement de l’infrastructure ferroviaire de l’Office marocain des Chemins de Fer (ONCF), ont été signés à Rabat entre le Maroc et la BAD. Un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des Finances a indiqué que cet accord a pour objectif de contribuer à l’augmentation de l’offre de transport ferroviaire entre Casablanca et Marrakech et à l’amélioration de la capacité d’accueil ainsi que de la qualité du service offert dans les gares entre Tanger et Casablanca, pour répondre aux besoins des trafics de marchandises et de voyageurs à l’horizon 2020. Ce doublement des voies de chemin de fer sur 174 km vient compléter le Projet de l’ONCF d’augmentation de la capacité de l’axe ferroviaire Tanger-Casablanca-Marrakech, actuellement en cours d’achèvement et qui avait bénéficié d’un prêt de la BAD de 300 millions d’euros.
La signature de cet accord intervient un mois après la concrétisation d’un autre accord de prêt d’un montant de 112,86 millions d’euros en faveur de la société marocaine Nador West Med. Signé le 9 mars dernier à Rabat, ce prêt servira à financer la construction des infrastructures portuaires de la première phase du complexe Nador West Med, situé sur la côte méditerranéenne et dans le nord-est du royaume. Celui-ci sera un port de transbordement en grande partie énergétique. Il sera construit dans la baie de Betoya à 30 km à l’ouest de Nador, dans le Rif oriental. L’objectif est de capter une part du transit énergétique en Méditerranée. Ce projet sera progressivement mis en exploitation à partir de l’année 2021.
“Après de nombreuses et importantes interventions dans les autres sous-secteurs, le présent projet constitue la première opération de la Banque en matière de construction d’infrastructures portuaires au Maroc. Elle vient consacrer la diversification du portefeuille des opérations de la Banque dans le domaine des transports et notre volonté de toujours accompagner le Maroc dans le développement et de la modernisation de son système de transport, élément essentiel de son développement économique et social”, a déclaré Amadou Oumarou, Directeur du département Transport, TIC et Développement urbain à la BAD.
Pour rappel, la BAD a créé en septembre 2015 à Casablanca Finance City, la société financière Africa50 dédiée au financement des infrastructures dans le continent africain. Un communiqué d’Africa50 indique que le Fonds Africa50 est établi comme une société financière à vocation commerciale avec sa propre structure de bilan, de gestion et de gouvernance, alors que ses opérations sont réalisées à travers une branche d’activité de développement de projets, centrée sur la préparation et la réalisation de projets d’infrastructures bancables, et une branche d’activité de financement de projets, à travers l’offre d’une gamme complète de produits de financement pour soutenir le secteur des infrastructures en Afrique.
La structure de l’actionnariat du Fonds Africa50 a été conçue de manière à fournir une proposition d’investissement attractive pour les investisseurs. A ce titre, le Fonds Africa50 émet trois catégories d’actions qui seront allouées aux Etats africains, aux institutions de financement régionales et internationales de développement et autres institutions financières publiques, ainsi qu’aux sociétés privées et aux particuliers.

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