Les investisseurs Algériens privés sont appelés à participer au financement des start-ups comme c’est le cas dans d’autres pays du monde, a estimé samedi à Alger, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane.
Lors d’une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de création du fonds national dédié aux start-ups, le ministre des Finances a appelé les investisseurs et différents détenteurs de capitaux à soutenir les start-ups en les finançant afin de permettre leur émergence et leur intégration dans les marchés national et international.
« Je fais appel aux investisseurs et à ceux qui détiennent des capitaux à financer ces jeunes », a appelé M. Benabderrahmane, soulignant que les plus grandes entreprises au monde ont été auparavant des start-ups ayant été accompagnées et financées par des investisseurs.
« Le secteur public ne pourra pas faire face à tous les besoins », a encore estimé le ministre, expliquant que « le secteur privé a son rôle à jouer dans le soutien de la start-up algérienne ».
Par ailleurs, M. Benabderrahmane a fait savoir que la start-up, et la micro-entreprise en général, font partie des nouveaux instruments de développement qu’il est nécessaire de renforcer « pour qu’elles soient (start-ups) créatrices de richesse et d’emploi ».
Concernant le fonds créé lors de cette cérémonie organisée sous le haut patronage du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Finances a indiqué qu’il s’agit d’ »un nouveau fonds auquel ont pris part cinq banques publiques ».
« Il est géré par un conseil d’administration en toute transparence, il est doté de plus d’un milliard de dinars », a-t-il précisé, affirmant que l’Exécutif travaille à ôter l’ensemble des écueils au profit du développement de start-up et de micro-entreprises.