Commerce : Rezig veut miser sur le contrôle et la répression de la fraude

Commerce : Rezig veut miser sur le contrôle et la répression de la fraude

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La mission de contrôle et de répression de la fraude sera prochainement confiée à 75% du personnel des directions du commerce à travers le pays, a annoncé lundi, à Jijel le ministre du Commerce, Kamel Rezig.

Le ministre a précisé, à l’inauguration du nouveau siège de la direction de wilaya du commerce “qu’une instruction sera adressée prochainement à toutes les directions du commerce du pays à l’effet de mobiliser 75% de leurs effectifs pour assurer la mission de contrôle et de répression de la fraude”.

“L’agent du commerce est tenu d’être présent sur le terrain et non pas au bureau”, a ajouté le ministre, précisant que dans les bureaux “il convient de garder uniquement le nombre d’employés devant assurer le fonctionnement de l’administration car le rôle de la direction du commerce est de protéger le consommateur et contrôler les marchés et l’action concurrentielle”.

La direction du commerce “doit revenir à son rôle de contrôle”, a encore souligné M. Rezig, ajoutant que la mission des directions du commerce est de s’assurer du respect des obligations légales mises à la charge des intervenants et de la conformité des biens et services et non pas une mission administrative.

A l’annexe locale du centre nationale du registre du commerce (CNRC), le ministre a instruit à l’effet de réduire, “avant fin 2020” le délai d’attribution des registres du commerce.

Il a également donné des instructions pour élargir la circonscription de retrait des registres du commerce pour toucher les artisans itinérants comme les électriciens, les plombiers, et les mécaniciens dont l’activité ne nécessite pas un local, ce qui va permettre, a-t-il estimé, de créer de nouveaux postes d’emploi.

A ce titre, le ministre a insisté sur l’importance de “redoubler les efforts de sensibilisation en direction des commerçants les incitant à basculer de la formule des registres de commerce classique aux registres de commerce électroniques”.

Sur place, le ministre a exhorté le directeur général du CNRC qui l’accompagnait pour œuvrer à alléger les documents administratifs exigés pour retirer le registre du commerce en limitant le dossier à un seul document, et de diminuer à 1.000 DA, le tarif de délivrance du registre du commerce.

Le ministre a donné également instructions pour réduire les déplacements des citoyens vers le siège du CNRC en procédant à la mise en place d’une plate-forme électronique permettant le dépôt des déclarations en ligne.

Avec APS

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