Le Parti communiste français (PCF), exprime sa solidarité avec les détenus du Hirak et appelle à leur libération immédiate et sans conditions.
‘’ Dans le respect de l’indépendance de ce soulèvement populaire, les communistes français expriment leur solidarité avec le peuple algérien. Ils appellent à l’arrêt de la répression, à la libération immédiate des prisonniers et à la réhabilitation de ceux qui ont été injustement inculpés et condamnés’’, indique un communiqué du PCF signé par Pascal Torre responsable-adjoint du secteur international du PCF chargé du Maghreb et du Moyen-Orient
Selon le PCF, le pouvoir a joué le ‘’pourrissement’’ et ‘’la répression’’ afin d’entraver par tous les moyens le déconfinement du Hirak. Pour le PCF, la répression politique en Algérie a pris des proportions alarmantes.
‘’Jamais, depuis la décennie noire, ‘’l’Algérie n’avait connu un nombre si élevé d’arrestations, et l’escalade se poursuit contre la société civile, les militants pacifistes, les journalistes afin de museler la presse, les médias, étouffer les libertés publiques et briser les voix discordantes. La justice est tout entière subordonnée et instrumentalisée par le pouvoir’’, déplore le parti.
Ce dernier souligne qu’un nombre considérable d’acteurs du Hirak ont été ciblés, interpellés, incarcérés et condamnés. Quatre-vingt-dix d’entre eux croupissent toujours en prison, comme l’emblématique journaliste Khaled Drareni (2 ans), Yacine Mebarki (10 ans pour incitation à l’athéisme), Abdellah Benaoum (3 ans pour outrage au président), le poète Mohamed Tadjadit (dix chefs d’inculpation), le peintre Abdelhamine Amine (2 ans), le journaliste de radio Sarbacane Abdelkrim Zeghilèche (2 ans), note la même source. D’autres ont été libérés après de longues périodes d’emprisonnement, comme le leader de l’UDS Karim Tabbou, Samira Messouci, Nour El Houda Oggadi, Samir Belarbi, Slimane Hamoutouch.