Le pèlerinage à la Mecque, le hadj, rapportera 6.4 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite - Maghreb Emergent

Le pèlerinage à la Mecque, le hadj, rapportera 6.4 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite

Facebook
Twitter

 

 Le pèlerinage à la Mecque, le hadj, est une opération très complexe dans son organisation, mais juteuse. Il rapportera cette année 6.4 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite, en augmentation de 3% par rapport à 2013. 

 

Le pèlerinage à la Mecque, le hadj, est une opération très complexe dans son organisation, mais elle rapporte 6.4 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite. Selon une étude réalisée par la Chambre de commerce de La Mecque, premier lieu saint de l’Islam, où se trouve la kaaba, près de deux millions de personnes, dont 1.38 millions d’étrangers, devraient effectuer cette obligation religieuse cette année, malgré les alertes médicales liées au coronavirus et à l’expansion du virus Ebola.

Un pèlerin venu de l’étranger dépense en moyenne 3.511 euros (17.381 riyals, ou 4.633 dollars), contre une moyenne de 1.000 euros (4.948 riyals) pour ceux de de l’intérieur du royaume, selon une étude publiée lundi 25 août par la Chambre de commerce de La Mecque. Ces dépenses couvrent le logement, la nourriture et les boissons, les cadeaux et les communications. 70% pour cent des pèlerins viennent de l’étranger, selon un modèle de quotas très strict, l’Arabie Saoudite se réservant un quota de 600.000 pèlerins.

Mesures médicales strictes

Le plus grand quota de pèlerins viendra d’Asie (410.000), loin devant les pays arabes (250.000) et la Turquie. Les revenus générés par le hadj 2014 devraient augmenter de 3% par rapport à celui de 2013.

Très rentable, l’organisation du hadj est toutefois très complexe, et revêt parfois un aspect sommaire. La principale difficulté est d’ordre logistique : comment prendre en charge autant de pèlerins, qui se déplacent continuellement sur une période très courte? Les installations réalisées en Arabie Saoudite pour faire face à l’afflux du hadj restent sous-utilisées le reste de l’année, malgré le développement de la « Omra », petit pèlerinage.

L’Arabie Saoudite doit également fait face au risque d’épidémies, avec une surveillance médicale très stricte. Les craintes liées au coronavirus, dont plusieurs cas ont été révélés en Arabie Saoudite, sont réelles. Ryadh a aussi décidé cette année d’interdire l’entrée à son territoire de pèlerins venant pays touchés par le virus Ebola, comme la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.

Facebook
Twitter