Les cours du pétrole n’arrivent pas à remonter, ce vendredi 10 décembre, après leur correction de la veille. Pourtant, les prix finissaient la semaine en nette hausse dans un marché déboussolé par les incertitudes autour d’éventuelles restrictions liées au variant Omicron.
Alors que les regards des traders sont tournés vers la courbe des contamination au variant Omicron du Covid-19 en Europe et en Asie, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour une livraison en février 2022 prenait 0,11%, par rapport à la clôture de la veille, et s’établie à 75,49 dollars US. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour des livraisons en mois de janvier, il grimpe de 0,20% à 71,08 dollars.
Pour ce qui est Saharian Blend, il a clôturé ses cours jeudi en légère baisse et perdait 0,80% pour s’établir à 75,77 dollars US le baril.
En effet, le marché de l’or noir se focalise ces derniers jours sur la reprise de la pandémie de Covid-19. Inquiet de savoir si le variant Omicron va pousser à de nouveaux confinements, limitant les déplacements et donc la demande de pétrole.
Pour l’instant, peu de cas graves ont été repérés, ce qui explique la reprise des cours sur la semaine (+4,6% pour le Brent et +4,8% pour le WTI. Mais « les inquiétudes persistent en raison du risque d’une transmissibilité plus élevée », souligne Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank. « Et même si ce n’est pas le cas, des restrictions ont déjà été mises en place » dans certains pays, comme le Royaume-Uni, ajoute-t-il.
Autre source d’incertitude qui plane sur le marché du brut, sont les négociations qui ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran sur l’accord sur le nucléaire iranien. Si un accord sera conclu, ce producteur historique pourrait reprendre à plein régime ses exportations de brut, ce qui pourrait inonder le marché.
Avec Agences