La situation sanitaire en Chine, l’économie et la géopolitique ne cessent de tirer les prix vers le bas…En attendant la prochaine réunion des cartels prévu le 1er septembre.
Les cours de l’or noir poursuivent leur baisse entamée en début de semaine, sur leurs marchés respectifs. Vers 12:00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 69.03 dollars à Londres, en baisse de 0,69% par rapport à l’ouverture. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre affichait, à l’heure de référence, 66.44 dollars, en baisse de 0,91%.
En cause, les craintes d’un sérieux repli de la demande de pétrole en Chine alors que la Covid-19 gagne du terrain dans le pays et que les dernières données économiques déçoivent. Selon Reuters, les données ont montré que la production des usines chinoises et la croissance des ventes au détail ont fortement ralenti en juillet, manquant aux attentes, car les inondations et les nouvelles vagues du virus ont perturbé l’activité commerciale.
de son côté, le Bureau national des statistiques (BNS) a partagé lundi les derniers chiffres de la production industrielle en Chine, qui s’est affichée en juillet en hausse de 6,4% sur un an.
Le traitement du pétrole brut à Pékin, le plus grand importateur de pétrole au monde, est également tombé le mois dernier à son plus bas niveau sur une base quotidienne depuis mai 2020 alors que les raffineurs indépendants ont réduit leur production face à des quotas plus stricts, des stocks élevés et des bénéfices en baisse, explique l’agence britannique.
D’autre part, le marché commence à se tourner vers les perspectives de l’offre avec la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+ qui se tiendra le 1er septembre.
Le cartel de producteurs emmené par l’Arabie saoudite et la Russie ne voit pour l’instant pas la nécessité d’injecter plus de pétrole sur le marché, selon certaines sources.