Le pouvoir d’achat des algériens a perdu 50% de sa valeur durant la dernière décennie, a indiqué ce mardi le député et membre de la commission des finances à l’Assemblée Nationale, Houari Tigharsi, sur les ondes de la Radio algérienne.
Par ailleurs, le député de Blida a salué les dernières mesures sociales et économiques introduites par le gouvernement (hausse du SMIG et suppression de l’IRG pour les plus bas salaires), en vue d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages algériens. Des décisions qu’il juge, toutefois, insuffisantes et qu’il faudra, selon lui, accompagner par l’instauration d’une grille de salaires indexée sur le niveau d’inflation.
S’agissant de la suppression de la loi 51/49, Houari Tigharsi a appelé à l’ouverture d’un débat franc et démocratique sur la situation financière du pays, en insistant sur la nécessité de faire participer le collège des experts et partenaires sociaux, à la définition des secteurs » dits stratégiques », qui ne seront pas concerné par cet amendement. Parallèlement à cela, il dénonce la bureaucratie et « l’ingérence » de l’administration, qui minent le secteur des investissements.