Le prix des fourrages devient intenable : le gouvernement déploie une série de mesures pour rassurer les éleveurs - Maghreb Emergent

Le prix des fourrages devient intenable : le gouvernement déploie une série de mesures pour rassurer les éleveurs

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La botte de paille est cédée à 500 DA en pleine saison, et atteint 1 000 DA en hiver.

Alors que la hausse des prix de fourrage met à rude épreuve l’activité des éleveurs, le gouvernement tente de rassurer les éleveurs et déploie une batterie de mesures à même de maintenir la crise qu’il qualifie de « Conjoncturelle ».

Le ministère de l’Agriculture et du développement rural, annonce, en effet, des mesures supplémentaires pour accompagner les éleveurs, notamment à travers la garantie de fourrage alternatif à des prix « étudiés ».
Afin de trouver une solution à leur situation difficile, Abdelhamid Hamdani, Ministre de l’agriculture et du développement rural, a eu à s’entretenir, lundi dernier, au siège de son département, avec les représentants des éleveurs.

Hamdani a eu, alors, à examiner de plus près les préoccupations de ces professionnels, harassés par l’envol des prix de fourrages. Le ministre a, également, eu à expliquer les modalités de mise en œuvre de son train de mesures urgentes pour faire face à « cette conjoncture exceptionnelle »    .
Rappelons que la hausse des prix de fourrage met à rude épreuve l’activité des éleveurs et a pour conséquence directe l’augmentation de leurs coûts de production.

La botte de paille est cédée à 500 DA en pleine saison, et atteint 1 000 DA en hiver, alors que celle de foin a franchi les 1 500 DA, sans oublier le son dont le quintal s’affiche à 3 000 DA.

Le ministre a par ailleurs rappelé, à l’occasion de sa rencontre avec les représentants des éleveurs, la conjoncture exceptionnelle que vit le monde entier du fait de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie mondiale et nationale, notamment la hausse sans précédent du prix des matières premières destinées à la production de fourrage en plus de la faible pluviométrie qui a influé sur l’activité d’élevage.

Hamdani a ainsi assuré que « la préoccupation majeure, pour l’heure, est l’organisation de la distribution et de l’acheminement du fourrage aux éleveurs en mobilisant tous les moyens possibles ».

L’on signale des dispositions prises par le département de Hamdani depuis le mois de novembre dernier, dont la mise en place d’un système de distribution du son de blé pour tous les bétails sans exception, au prix de 1500 DA le quintal.

« Face à la persistance des effets de cette crise et face aux obstacles rencontrés par les éleveurs pour obtenir le fourrage, notamment subventionné, le ministère a pris des mesures supplémentaires pour garantir du fourrage alternatif à des prix étudiés et procédé à l’installation de Commissions, au niveau local et central, pour le suivi de l’application de ces mesures sur le terrain », souligne-t-on.

Des unités au niveau de l’ONAB et des coopératives de céréales ont, en outre, été affectées à l’approvisionnement en son de blé et fourrage subventionné aux éleveurs afin d’éviter le déplacement des éleveurs non affiliés aux minoteries pour acquérir cet aliment.

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