Promasidor El Djazaïr, qui dit avoir été “informée de la présence d’une molécule inattendue dans l’un de ses produits”, a tenu à rassurer les Algériens.
Promasidor El Djazaïr, producteur du jus en pourdre, Amila, dont l’usine à Boufarik (Blida) a été fermée selon le ministre du Commerce, a répondu “aux allégations” faisant état du retrait de son produit du marché algérien.
Dans un communiqué de presse, le groupe a tenu à “rassurer les consommateurs algériens”, affirmant respecter les normes nationales et internationales les plus strictes.
Le groupe a surtout regretté que le “mode de consommation recommandé” du produit “Amila” n’ait pas été respecté, sans fournir plus d’explications sur la présence du Pyrazole.
Pour rappel, les analyses au laboratoire de police de Châteauneuf ont été réalisées en réponse aux alertes lancées par des citoyens, qui ont, selon le quotidien Liberté, constaté que des enfants inhalaient cette poudre devant les établissements scolaires.
La nouvelle avait également fait réagir les associations de la protection des consommateurs, dont l’APOCE qui s’est dite étonnée de l’absence de campagne de sensibilisation autour de ce jus en poudre.
Promasidor El Djazaïr, qui dit avoir été “informée de la présence d’une molécule inattendue dans l’un de ses produits”, a tenu à rassurer les Algériens. Le groupe a affirmé que ses produits, “conformes aux normes nationales et internationales les plus strictes”, font l’objet de “contrôles réguliers”.
La même société a regretté que le mode de consommation n’ait pas été respecté par des consommateurs, “qui l’ont ingéré par voie nasale au lieu de le diluer dans un litre et demi d’eau”.
Promasidor El Djazaïr a rajouté que ses éléments prennent “très au sérieux toute atteinte potentielle à la santé des consommateurs”, faisant savoir que ses équipes sont “mobilisées pour mener des analyses complémentaires et dissiper le doute” sur la qualité du jus en poudre “Amila”.