Le salon Pharmex 2021 est une bouffée d'oxygène pour les opérateurs, selon l'organisateur Yassar Badour - Maghreb Emergent

Le salon Pharmex 2021 est une bouffée d’oxygène pour les opérateurs, selon l’organisateur Yassar Badour

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En marge de l’ouverture, ce jeudi 18 mars, du salon professionnel de de la pharmacie, de la parapharmacie, Pharmex 2021, le Dr Yassar Badour, organisateur de l’évènement, s’est confié à Maghreb Emergent au sujet de cet événement, qui a enfin pu avoir lieu, après deux reports consécutifs.

Maghreb Emergent : Pouvez-vous nous faire un premier bilan de l’édition 2021 du Pharmex ?

Dr Yassar Badour : Après deux reports successifs, nous avons pu tenir cette 4e édition du Pharmex d’Oran et honoré notre engagement envers les professionnels du secteur de la pharmacie et la parapharmacie. Malgré nos appréhensions sur la faisabilité de l’événement, au vu du contexte sanitaire, nous sommes satisfait du résultat de l’édition 2021, car nous avons enregistré une évolution en termes de participation, avec 81 exposants, contre 59, que nous avons eu le plaisir d’accueillir en 2020. De ce fait, je pense que nous pouvons, d’ores et déjà, parler de réussite du salon, compte tenu des circonstances dans lesquelles il se tient.

Pourquoi avoir choisi un thème qui ne soit pas en relation avec la Covid-19 ?

Vous savez, la Covid-19 a été tellement commenté, sur tous les aspects possibles et imaginables, qu’il nous a semblé important de relancer le débat sur d’autres sujets qui ont attrait à la pharmacie. C’est pourquoi nous avons misé sur le thème de l’interaction médicamenteuse et l’automédication, un phénomène ancré dans les habitudes de consommation de 52% algériens, que ce soit en phase de traitement ou de prévention.

D’autre part, et de par sa gravité, la pandémie du Coronavirus a focalisé toute l’attention des professionnels de la santé et des opérateurs du secteur, au détriment d’autres pathologies. Lors du Pharmex, nous allons essayé de rééquilibrer les choses en abordant d’autres maladies comme le diabète.

Après 14 mois de crise sanitaire, comment se porte le secteur de la pharmacie en Algérie ?

Les opérateurs du secteur ont beaucoup souffert. Qu’il s’agisse d’industrie, de débouchés commerciaux ou de législation, l’écosystème a dû faire face au repli de l’activité, d’où l’intérêt de mettre en lumière l’édition 2021 du Pharmex, qui va leur permettre de reprendre contact avec le monde réel et étendre leur réseau de partenaires ou de clients, à travers le networking, les rencontres B to B ou les conférences qui sont inscrite à l’ordre du jour du salon.

Nous avons constaté l’absence des autorités locales et des responsables des secteurs de la santé et de l’industrie pharmaceutique de l’inauguration du salon. Une explication ?

Après avoir communiqué sur la tenue du salon, nous avons invité les différentes parties prenantes du secteur la tenue du salon, et notamment la direction de la Santé publique de la wilaya. A l’heure actuelle, nous ignorons les raisons de leur absence.

Par ailleurs, je tiens à préciser que le Pharmex est un salon important, qui est organisé chaque année en régions Centre, Est et Ouest du pays.

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