Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a affirmé ce lundi que le secteur agricole est le plus gros consommateur d’eau, avec environ 7 milliards de mètres cubes d’eaux consommées par an.
Le ministre, qui assistait au lancement d’une application mobile pour l’accès au système du guichet unique pour les services des eaux, a indiqué que l’année dernière, 6,8 milliards de mètres cubes d’eau avaient été dirigés vers le secteur de l’agriculture et de l’irrigation.
Concernant le secteur industriel, le ministre a déclaré que 355 millions de mètres cubes d’eau avaient été alloués l’année dernière à ce secteur, et 300 millions de mètres cubes pour l’année en cours. Cette baisse, ajoute le ministre, est due à la pandémie de Coronavirus, qui fait que certaines activités industrielles avaient été interrompues.
A propos des capacités de l’Algérie en matière de ressource hydrique, Berraki a révélé que les eaux de surface sont évaluées à 10,5 milliards de mètres cubes, les eaux souterraines à 2,5 milliards de mètres cubes et le potentiel national en eau est évalué à 23 milliards de mètres cubes.
Le ministre a aussi indiqué que l’Algérie possède 177 bassins souterrains, 86 grands barrages, 60 petits barrages. Il a ajouté qu’au courant de l’année 2019/2020, la réserve nationale en eau a atteint 3,03 milliards de mètres cubes.
20 barrages ont connu une pénurie d’eau importante
Le ministre des Ressources en eau a profité de l’occasion pour révélé, qu’en raison de la rareté des pluies, 20 barrages ont connu une pénurie d’eau importante sur 18 wilayas du pays.
Concernant le dessalement d’eau, le ministre a indiqué qu’il existe 11 stations de dessalement au niveau national, et 4 stations sont en projet de réalisation, avec une capacité globale de 720 000 mètres cubes par jour.
A ce propos, Berraki a ajouté que la wilaya d’Oran est servie par 80% de stations de dessalements, alors qu’Alger est servie à hauteur de 25 %.
Le ministre a expliqué que ces stations ne filtre que 430 millions de mètres cubes d’eau par an, en raison d’un manque de connectivité du réseau d’eau avec les grandes villes du pays.