Le SNAPAP entamera une grève nationale dès octobre prochain - Maghreb Emergent

Le SNAPAP entamera une grève nationale dès octobre prochain

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La crise économique et sociale s’intensifie et le pouvoir d’achat des algériens subit une érosion aiguë, surtout après les augmentations, presque généralisées, des produits de large consommation et d’autre produits de première nécessité.

En effet, les syndicats des travailleurs de plusieurs secteurs d’activités, notamment aux services publics et administrations montent au créneau et menacent de passer aux protestations pacifiques et entamer des grèves pour faire pression sur le gouvernement pour agir.

Mardi dernier, 14 syndicats de la confédération des syndicats algériens ont décrit la situation actuelle de « dangereuse sur la vie des travailleurs » et ont appelé les autorités à faire le necessire pour sauver le pouvoir d’achat des algériens. De de sont coté, le syndicat des fonctionnaires des impôts menace de passer à la grève, si leur revendications socioprofessionnelles ne seront pas satisfaites d’ici la fin du mois de septembre en cours.

Ce jeudi, c’est au tour du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique l’un des plus grand syndicats des travailleurs en Algérie a décidé, dans un communiqué, d’engager une grève globale en octobre prochain sur tout le territoire national et dans tous les secteurs de la fonction publique, et de mobiliser toutes ses bases afin de « défendre la dignité des travailleurs, leurs droits et préserver leur dignité ».

Préoccupé par « la terrible hausse des prix des produits de base et son impact sur le pouvoir d’achat du citoyen algérien », le SNAPAP a noté dans son communiqué que la Banque mondiale a fixé le seuil de pauvreté pour une personne à 1,90 dollar américain, ce qui équivaut à 7756,8 dinars algériens par personne et par mois, soit un minimum d’environ 46720,80 dinars algériens pour une seule famille.

Le syndicat a également mis en garde contre cette détérioration de la vie des travailleurs, au vu de l’augmentation continue de la plupart des aspects de la vie, mais aussi la propagation du phénomène de monopole et de spéculation sur les produits subventionnés.

Le SNAPAP a également estimé que « la classe moyenne en Algérie vit au bord de la pauvreté, selon l’échelle de la Banque mondiale ». Et d’appeler notamment à la « nécessité de reconsidérer le point d’indice et de le porter de 45 dinars à 90 dinars, et de prendre des mesures concrètes et tangibles pour contrôler les prix, lutter contre les monopoles et maintenir la stabilité de la monnaie nationale ».

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