Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré l’engagement de l’Algérie à ne pas recourir à l’endettement extérieur, car « cela est considéré comme un suicide politique pour le pays ».
A ce propos, Tebboune, qui rependait aux questions des journalistes lors de sa rencontre périodique avec les médias, a déclaré que le Fonds monétaire international (FMI) a préparé la voie du recours à l’endettement, « mais nous n’y recourrons pas », a-t-il affirmé.
Le chef de l’Etat a ajouté, que tous les pays qui sollicitent l’aide du FMI, ce dernier leur demande des réformes structurelles de leur économie, « ce qui n’est pas approprié pour l’Algérie ».
Dans ce même contexte, le président a souligné que les revenus du pays sont suffisants pour des opérations d’importation jusqu’à fin 2022, sans préjudice de la réserve de change.
« L’économie est une science sociale, pas une science exacte, et ce qui est appliqué dans d’autres pays ne sera pas forcément applicable dans notre pays », a estimé le président.
Changer la monnaie n’est pas une solution idéale, et le problème de l’économie parallèle doit être résolu par le dialogue
« Changer de monnaie n’est pas une solution idéale »
Sur un autre volet, le président Abdelmadjid Tebboune a estimé que « changer de monnaie n’est pas une solution idéale ».
Pour le chef de l’Etat, le problème de l’économie parallèle doit être résolu par le dialogue. « L’Etat algérien cherche à résoudre le problème de l’économie parallèle et de l’argent en dehors du cycle économique », a-t-il confirmé.
Selon Tebboune, « l’importation a tué la production nationale, alors qu’elle devrait être un complément et non une règle », soulignant que « l’économie algérienne n’est pas du tout similaire à l’économie française ».
Dans ce sens, Tebboune a estimé que l’Algérie devrait prendre l’exemple de l’expérience italienne.