La décision prend effet aujourd’hui, l’ensemble des jets privés immatriculés en Algérie ou à l’étranger sont interdit de décoller ou d’atterrir dans les aéroports du pays et ce jusqu’au 30 avril prochain.
Cette décision transmise à l’Organisation internationale de l’aviation civile hier, sous forme d’une NOTAM (notification pour les personnels naviguant) précise qu’en dehors des vols de travail aérien, de Taxi aérien et d’entrainements, les jets privés sont interdits d’atterrir ou de décoller sur l’ensemble du territoire algérien.
La NOTAM DAAA-A0992 indique la durée de cette interdiction qui n’affectera pas les travailleurs du Sud qui utilisent de manière intense les petits avions de liaison pour rejoindre leurs bases de vies.
Cette décision semble intervenir pour contrôler les déplacements de VIP et d’hommes-d’affaires et les empêcher de quitter de manière discrète le territoire national. Elle sert aussi à prévenir les infiltrations déguisées de personnes venant de l’étranger qui pourraient utiliser des aéroports moins surveillés pour entrer dans le pays. Un haut degrés de nervosité est à noter dans l’ensemble des points d’entrés aéroportuaires, portuaires et aux frontières.
Cela a abouti à l’arrestation puis à la libération hier de l’homme d’affaires Ali Haddad dans un poste frontière avec la Tunisie et à l’interdiction de sortie de Mahieddine Tahkout hier.