L’Union nationale des ordres des avocats (UNOA), revient à la charge et décide de mener des actions en soutien au Hirak. Réuni samedi 12 octobre à Alger, le Conseil de l’UNOA a exprimé son indignation quant aux arrestations qui ont touché des manifestants pacifiques et des militants politiques.
Rejetant dans le fond et dans forme les agissements du pouvoir à l’égard du mouvement populaire, le syndicat des robes noires a pris une série de décisions pour affirmer son attachement aux revendications de la rue.
Parmi les décisions prises figurent l’organisation d’une marche nationale des avocats le 24 du mois en cours à Alger, la constitution d’un collectif d’avocats chargé de défendre les détenus et l’envoi d’un message aux magistrats pour qu’ils ne cèdent à aucune pression.
Pour l’Union nationale des ordres des avocats, les arrestations politiques opérées sont une atteinte aux libertés garanties par la Constitution ainsi qu’aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie. L’organisation dénonce au passage, les contraintes que rencontrent les avocats en accomplissant leur mission envers les détenus.
En outre, l’Union refuse qu’on touche à la loi sur les hydrocarbures dans le cadre du gouvernement actuel. Une telle loi ne peut être débattue que dans le cadre d’un gouvernement légitime, estime la même source qui dénonce la répression de la marche des étudiants à Alger, mardi dernier.
Pour rappel, l’UNOA a failli connaitre une dissidence interne suite l’accord donnée par le conseil de l’UNOA d’intégrer l’Autorité nationale d’organisation et de surveillance des élections. Des structures locales de l’union ont dénoncé cette décision qualifiée de « trahison du mouvement populaire ».
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