Choisir l’Algérie parmi tant d’autres destinations professionnelles, et les différents défis et avantages que contient ce choix a été le thème de la journée Networking, Kafaa to Come. L’événement a été marqué par une forte participation d’anciens étudiants à l’étranger, ainsi que des personnalités du monde de l’entreprise.
C’est l’événement RH de ce début d’année 2016. Organisé par le cabinet de conseil en recrutement à l’international ITN, spécialisé dans le repérage de talents algériens localisés à l’étranger, l’événement Kafaa to come s’est tenu ce samedi 30 janvier au Palais de la Culture de la ville d’Alger. C’était l’occasion de rencontres entre des anciens étudiants à l’étranger et une dizaine d’entreprises -telles que NCA-Rouiba, Cevital, ou Société Générale- à la recherche de profil internationaux. De fait, les participants ont eu l’occasion de déposer des Cv, et de s’entretenir ensuite avec les représentants des entreprises présentes.
La problématique ‘’retour en Algérie‘’
Le retour en Algérie est le sujet qui a été largement débattu. Afin que la question de choisir l’Algérie pour faire une carrière, après une expérience universitaire ou professionnelle à l’étranger devienne plus limpide à l’esprit des concernés. Les panels ont été animés par des artistes Algériens à l’image du chorégraphe Kamel Ouali. Des figures du patronat algérien Slim Othmani, PDG de NCA-Rouiba mais aussi Kemal Haddar le président de l’association ATLAS. La ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la Communication, Mme Houda Imen Feraoun a tenu de participer elle aussi, et a fait part de son expérience à l’étranger et le choix de revenir au pays.
‘’ Encadrer le potentiel national ‘’
C’est Kamel Ouali qui se lance dans le vif du sujet, en mettant en exergue ‘’l’énorme potentiel humain‘’ qui existe au niveau national. ‘’Faire appel aux compétence à l’international, mais dans le but d’encadrer le potentiel national ‘’, a-t-il fait remarquer.
M. Slim Othmani a, pour sa part, souligné qu’il faut ‘’arrêter d’employer le mot retour en Algérie‘’. ‘’ Il ne s’agit pas d’exode, il ne s’agit pas d’Israël !‘’De l’avis du PDG de la NCA-Rouiba, ‘’il ne faut pas se mettre dans la tête qu’on atterrit en super-star, pour la seule raison qu’on a eu une expérience à l’étranger.‘’ ‘’L’entreprise algérienne cherche, elle aussi, une valeur ajoutée quand elle recrute‘’ argumente M. Othmani. Il a soutenu surtout que le choix de travailler en Algérie, ‘’commence par accepter de relever le défi Algérie avec toutes ses particularités. ‘’
Les intervenants ont souligné, en somme, qu’il ne faut pas céder à un esprit pessimiste, mais de toujours oser la concrétisation de ses idées, de ses rêves. Sur ce point Kamel Haddar a souligné le rôle prépondérant de la presse qui selon lui doit ‘’véhiculer des messages positifs, en mettant en avant des avancés concrètes, ou des expériences de réussies.‘’