Les convocations pleuvent sur les activistes du Hirak - Maghreb Emergent

Les convocations pleuvent sur les activistes du Hirak

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Au moment où les citoyens se confinent chez eux pour éviter une large propagation du Coronavirus (Covid-19) en Algérie, les institutions juridiciaires et sécuritaires ne chôment pas.

Depuis une semaine, des dizaines d’activistes du Hirak ont reçu des convocations de la part de la police judiciaire dans plusieurs wilayas du pays, à l’instar des activistes d’Alger, de Boumerdès, de Béjaia, de Constantine, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

La question qui se pose actuellement est pourquoi ces convocations dans cette conjoncture précise, qui voit le nombre de contaminés au Covid-19 dépasser les 300 cas confirmés.

Anaïs Matari, étudiante à Alger est présente en permanence dans les marches du mardi. Elle a reçu mercredi une convocation de la police judiciaire. Contactée par Maghreb Émergent, l’étudiante indique qu’elle s’est présentée ce jeudi au commissariat de la police judiciaire de la wilaya d’Alger, à rue Docteur Saadane. Sur place, on lui a demandé si “elle a pris en photo des policiers durant les marches ou encore si elle est militante d’un parti politique”. Les policiers lui ont aussi annoncé qu’elle sera “probablement recontactée prochainement”.

Pour rappel, la chambre d’accusation de la cour d’Alger (Ruisseau), a rejeté mercredi, la demande de liberté provisoire des militants Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Le même tribunal a annulé le contrôle judiciaire du journaliste Khaled Drareni et a annoncé le placement de ce dernier sous mandat de dépôt.

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