Les étudiants organisent depuis ce matin leur manifestation hebdomadaire. Ils ont marché à partir de la place des Martyrs en direction de la place Audin. Ils ont scandé des slogans exprimant leur rejet des élections présidentielles programmées pour le 12 décembre prochain.
A la place des martyrs, les premiers étudiants arrivés sur les lieux ont été interpellés par la police. Ce qui a poussé plusieurs citoyens à rejoindre la foule des étudiants.
La marche à commencé à 10h30. Les étudiants ont scandé « Etat civil et non militaire ». Durant toute la marche, le rejet des élections du 12 décembre prochain était la principale revendication des étudiants et des citoyens. « Pas de vote avec la bande », « remplissez les formulaire au Emirats », ou encore « ya s’hab elkaskrout makanch Elvot ». Ils ont aussi cité les noms des candidats Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune en leurs rappelant qu’il n’y aura pas de vote le 12 décembre.
Les manifestants ont aussi appelé la justice « à libérer les détenus d’opinion » et revendiqué « une justice indépendante et une presse libre ».
Le Chef d’Etat-Major et vice-ministre de la défense, Ahmed Gaid Salah était la cible principale des slogans scandés. Ils lui ont rappelé que l’Algérie n’était « ni une monarchie ni un Etat dictatorial ».
Les étudiants ont aussi exprimé leur soutien au manifestants Egyptiens contre le pouvoir de Abdelfatah Essissi. ils ont scandé « Djazair Masser khawa khawa, El Gaid w Essisssi men Elkhawana » (les peuples algérien et égyptiens sont des frères, Gaid et Essissi sont des traitres).