La police a utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les étudiants qui ont réussi à atteindre le Palais du gouvernement, ce matin, lors de leur marche hebdomadaire.
Des fourgons de police ont été employés pour pousser les manifestants à revenir sur leurs pas le long de la rue du docteur Saâdane où la circulation automobile a été interrompue le temps de la manifestation.
Quelques manifestants ont eu de légers malaises à cause du gaz lacrymogène mais ont été vite secouru par des bénévoles. Des manifestants ont été également interpellés par la police, a constaté Maghreb Emergent sur place. Les universitaires n’étaient pas les seuls à participer à cette manifestation qui a attiré, entre autres, des militants des droits de l’homme.
Les étudiants, un millier au moins, ont répété des slogans dénonçant la programmation d’élections présidentielles au mois de juillet. Une réponse au discours prononcé, hier, par le chef de l’Etat-major, Ahmed Gaïd Salah qui a estimé que seule la tenue d’élections présidentielles pouvaient accélérer le dénouement de la crise politique que traverse le pays.