Les responsables des partis des « Forces de l’Alternative démocratique » ont affirmé mardi lors d’un rassemblement à Ifri-Ouzellaguène, à une quarantaine de kilomètres à l’Ouest de Béjaia, leur attachement aux principes du Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956.
Appelant à « réconcilier l’Histoire avec le présent pour bâtir un avenir meilleur », ces partis ont lancé un appel afin de « travailler à traduire ses principes dans la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui » et à en faire « un tournant comme l’a été le Congrès de la Soummam qui a donné un nouveau souffle à la guerre de libération ».
Tour à tour, les responsables des formations politiques, regroupés au sein de cette coalition qui ont organisé un rassemblement sur les lieux mêmes du déroulement du Congrès, ont souligné l’importance de l’évènement qui a donné « un nouveau souffle à la Guerre de libération nationale et posé les jalons de l’Etat algérien indépendant ».
Prenant la parole, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Hakim Belahcel, a appelé à s’inspirer « de la détermination des aînés pour bâtir l’Algérie d’aujourd’hui et faire de la dynamique née le 22 février un nouveau départ pour la démocratisation du pays ».
Considérant que cette dynamique a « ouvert la voie à un processus de démocratisation réelle de l’Algérie », Belahcel a réitéré, à l’occasion, l’attachement du FFS à « une solution politique à la crise », tout en considérant que « l’organisation d’une élection présidentielle dans le contexte actuel compliquerait d’avantage la situation ».
Dans le même sillage, Mahmoud Rachedi, du Parti socialiste des travailleurs (PST), et Remdane Taâzibt, du Parti des travailleurs (PT) ont relevé, pour leur part, « l’actualité des mots d’ordre du Congrès de la Soummam » dans le contexte national d’aujourd’hui et souligné « la nécessité d’aller vers une Assemblée constituante ».
Fethi Ghares, du Mouvement démocratique et social (MDS), a appelé à « ne pas s’enliser derrière les appels à la partition de nôtre Histoire » et à « préserver intacte et homogène la mémoire et l’Histoire de la glorieuse guerre de libération », en assurant que le Congrès de la Soummam était « la continuité et la suite logique de l’action du 1 er novembre 1954 ».
De leur côté, Mokrane Ait Larbi et Zoubida Assoul ont souligné, lors de leurs interventions, l’importance de doter le pays d’institutions « souveraines » qui seraient « le garant de la pérennité de l’Etat démocratique » réclamé par la dynamique populaire en cours depuis le 22 février dernier.
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