Les forces de l’alternative démocratique, regroupants des partis politique de l’opposition (RCD, le FFS, le PT, le PST, le MDS, le PLD) et des personnalité politiques nationale, ont appelé à la signature d’une » convention nationale le 31 août qui réponde aux aspirations du peuple et qui concrétise les revendication légitimes du soulèvement du 22 février ».
Rejetant les démarches voulant imposer à tout prix une élection présidentielle dont le seul but est de sauver le système, les forces de l’alternative démocratique assurent que « la constituante est la seule et unique voie qui empêche la régénération de l’ancien système » et qui permet une vraie transition démocratique pour la mise en place d’un environnement institutionnel permettant aux algériens de débattre des modèles politiques et des institutions qu’ils veulent bâtir.
Pour eux, la période de transition est « le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine. »
Aucune initiative politique ou associative ni aucun dialogue ne peuvent avoir lieu, insistent les signataires du pacte du 26 juin, sans la satisfaction de quatre conditions incontournables : « La libération des détenus politique et des détenus d’opinion, l’ouverture des champs médiatiques et politiques, l’arrêt immédiat du dispositif répressif et l’instrumentalisation de la justice et le départ de tous les symboles du régime ».