Le prix de la Licence Moudjahidine atteint le Million de dinars.
Alors que les concessionnaires automobiles n’ont pas encore droit au chapitre en Algérie, les importations totalisent une facture de 29 Milliards de dinars.
Cette rondelette somme a été bouclée en l’espace de 75 jours seulement, doit entre le 1er janvier et le 15 mars derniers. Les ports algériens ont au cours de cette même période accueilli 8329 voitures.
Ces dernières ont été introduites sur le sol algérien via la Licence Moudjahidine, mais également avec les registres de commerce ou encore à la faveur de déménagements d’émigrés algériens. Les Douanes algériennes indiquent à ce titre que ces importations dépassent la barre des 29 milliards de dinars. La catégorie des Moudjahidines et ayant droit a importé, à elle seule, 7668 unités, pour une valeur de plus de 25 milliards de dinars.
L’on évoque par ailleurs l’importation de 255 unités destinées à l’usage personnel, avec paiement de toutes les redevances et taxes douanières, pour une valeur de plus de 497 millions de dinars.
L’importation de 215 unités est par ailleurs le fait de résidants en France ayant effectué un déménagement, et ce pour une valeur de plus de 565 millions de dinars. Les détenteurs de registres de commerce ont quant à eux importé 177 voitures pour une valeur de plus de 347 millions de dinars. Figurent enfin 14 unités introduites sous d’autres formules pour une valeur de plus de 34 millions de dinars.
L’on signale que la fameuse licence Moudjahidine, véritable sésame pour l’importation de véhicules en Algérie, a vu son prix passer des 300 000 au 1 million de dinars, du fait de la demande accrue sur ce document, et ce moment, où, la voiture devient un produit rare en Algérie.
Le marché des véhicules neufs en est encore gelé surtout que les autorisations définitives censées donner les coudées franches aux concessionnaires, demeurent encore prisonnières de l’administration.
Pour rappel, neuf (09) autorisations temporaires d’importation de voitures ont été accordées jusqu’à présent. Aux dernières nouvelles, elles seraient frappées de caducité depuis l’arrivée de Mohamed Bacha à la tête du département de l’Industrie.