Ce sera donc un contrôle judiciaire pour le militant politique et ancien secrétaire général du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Hakim Addad, et l’activiste au sein du Hirak Zoheïr Keddam, ont annoncé des avocats ce mardi 16 juin 2020.
Hakim Addad, a été présenté aujourd’hui devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed après deux jours de garde à vue et une perquisition de son domicile hier à Alger. Il a été mis en liberté provisoire et placé sous contrôle judiciaire pour « atteinte à l’unité nationale, incitation à attroupement non armé et possession, aux fins de distribution au public, de publications ayant pour objet de porter atteinte à l’unité nationale ».
Zoheïr Keddam est lui aussi placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Cheraga avec report du procès au 27 juin, il est également poursuivi pour incitation à attroupement non armé et publications portant atteinte à l’unité nationale.
Le RAJ a condamné à cet effet, « cette injuste de mise sous contrôle judiciaire de Hakim Addad et de Zoheïr Keddam pour des motifs fallacieux et imaginaires ». Il a aussi appelé à « la cessation du dénie des droits fondamentaux des Algériennes et des Algériens à la liberté d’expression, à la libre organisation et manifestation ». Il rappelle en outre que ces poursuites « n’ont pour objectif que la normalisation de la société et la mise à mort de la dynamique citoyenne pour le changement démocratique en Algérie ».
Le RAJ a enfin appelé « à libération de tous les détenus d’opinion et politique injustement incarcérés et l’arrêt de toutes les poursuites policières et judiciaires à l’encontre des activistes et militants.es. Et à la vigilance, à la solidarité et l’union face à l’arbitraire ».