Célébrer 65è anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale n’a pas été une mince tâche pour les officiels. Contrairement aux années précédentes, les autorités publiques ont rencontré d’énormes difficultés à organiser des festivités la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
La raison ? Des activistes ont organisé des contre marches pour exprimer leur opposition au pouvoir et surtout pour tenter de réapproprier cette fête hautement symbolique pour le peuple algérien.
A Alger, les milliers de personnes qui ont investi le centre ville de la capitale à partir du 18h00, à contraint les autorités locales à revoir le programme de célébration du 1er novembre à Alger centre. Toutes les activités prévues dans la rue ont été annulées.
A Bejaia, les autorités locales ont tout simplement annulé la cérémonie prévue à la place 1er novembre à l’ancienne ville après que des dizaines de citoyens aient investi et ordonner aux officiels de quitter.
A Tizi Ouzou, des manifestants ont occupé dès le début de soirée la placette de l’ancienne mairie où devait se tenir les activités officielles célébrant le 65è anniversaire de déclenchement de la guerre de libération nationale. Du coup, le programme officiel prévu a été annulé.
La ville d’Oran n’a pas été en reste de cette nouvelle forme de protestation. En effet, des dizaines d’activités ont tenté d’occuper la place 1er novembre (ex-place d’Armes), pour protester contre la célébration de la fête de la révolution par les officiels.
Ces derniers ont accédé à la placette qu’après une intervention musclée des services de sécurité. La même scène a été enregistrée dans la ville de Relizaine où des activistes ont transformé la cérémonie officielle en sit-in contre le pouvoir. Des contre marches ont été signalées également dans les villes de Jijel et Blida.