Les prix des véhicules d’occasion flambent : le nouveau ministre de l'industrie changera-t-il la donne ? - Maghreb Emergent

Les prix des véhicules d’occasion flambent : le nouveau ministre de l’industrie changera-t-il la donne ?

Facebook
Twitter

Le marché automobile algérien demeure frappé d’incertitudes, et l’immobilisme du gouvernement concernant ce dossier encourage la persistance de pratiques peu amènes, notamment la surenchère sur les prix des véhicules d’occasion, dont la cote atteint des sommets inimaginables.

En effet, Maghreb Emergent, qui est allé prendre prendre la température des marchés d’occasion de véhicules, a constaté une hausse comprise entre 15% et 35% sur certains modèles, qui ont la cote auprès des automobilistes algériens, à l’image de la Renault Symbole qui se négocie à prix d’or, la Seat Ibiza, la Skoda Fabia ou encore la Hyundai grand i10. Une fois n’est pas coutume, les utilitaires ont été quelque peu épargnés par cette inflation, du fait de la stagnation de l’activité commerciale.

Et les observateurs de s’interroger : la nomination du Mohamed Bacha au poste de ministre de l’industrie changera-t-elle la donne et dissipera-t-elle le brouillard qui entoure l’univers automobile ?

Les algériens qui font face à une disette sans précédent en matière d’offre automobile, se rabattent à leur corps défendant sur le marché de l’occasion, et autres filières d’importations, notamment celle proposant des voitures neuves importées avec la fameuse licence “Moudjahidine”, laquelle offre à ses détenteurs des avantages fiscaux considérables.

Dans tous les cas et en l’absence de toute régulation, le consommateur algérien laisse des plumes à la faveur de toute transaction. Livré à lui-même, il ne bénéficie ni de service après-vente ni de garantie…Le ministre du Commerce qui brille par son absence dans ce dossier, est vivement interpellé par les mêmes observateurs ; l’arrivée de Mohamed Bacha enclenchera-t-elle une répartition plus appropriée des responsabilités dans un dossier qui n’a que trop souffert d’abandon ? Se demandent-ils par ailleurs

Facebook
Twitter