Le ministre a rappelé, à cette occasion, que les pays membres de l’Opep se sont mis d’accord sur une réduction de 1,2 million de barils jour, dont 400.000 barils pour les pays non-Opep.
Selon les estimations du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, les dernières décisions de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) relatives à la réduction de la production, « vont permettre aux prix du pétrole de se situer entre 65 et 70 dollars au premier trimestre 2019 ».
Pour Guitouni, qui animait ce dimanche une conférence de presse en marge d’une rencontre sur les référentiels de gestion des activités de distribution de l’électricité et du gaz du Groupe Sonelgaz, « un prix de pétrole à 70 dollars arrangent à la fois les consommateurs, producteurs et investisseurs ». « Mais il ne faut pas non plus oublier que la demande mondiale à enregistré une baisse considérable, ce qui a un impact sur le marché pétrolier », a-t-il fait remarquer.
Le ministre a rappelé, à cette occasion, que les pays membres de l’Opep se sont mis d’accord sur une réduction de 1,2 million de barils jour, dont 400.000 barils pour les pays non-Opep (250.000 barils pour la Russie et 150.000 pour les autres pays non-Opep), et 800.000 barils jour pour les pays membres de l’Opep.
« L’Algérie va baisser sa production, comme le reste des pays membres de l’organisation de 3%, tandis que pour les pays non–Opep, la réduction de la production sera de l’ordre de 2,2% », a expliqué le ministre.
Par ailleurs, Guitouni a fait savoir que lors de l’annonce du président de l’Opep, au cours de la réunion du Koweït, sur la possibilité du rééquilibrage du marché pétrolier en seulement un ou deux mois, « le prix du Brent a enregistré une augmentation de 4 dollars, en s’affichant à 54 dollars ».
Pour le ministre ceci est une preuve que les prix de l’or noir vont commencer leur tendance haussière à partir de la mise en application des décisions de réduction de l’Opep, prévue pour le premier janvier 2019.